16.08.2016 - Le Québec doit s’affranchir de l’Office national de l’énergie…

« Stephen Harper s’est assuré de choisir soigneusement les membres de l’Office national de l’énergie, seul organisme qui décidera si le pipeline Énergie Est peut aller de l’avant, avant le déclenchement des élections, assurant ainsi que celles-ci n’auraient pas d’impact sur la composition et l’orientation idéologique de l’organisme » Chantal Hébert, le 12 aout dans le journal The Hill Times.

Nous savons maintenant que Justin Trudeau ne touchera pas, ni ne refondre l’Office national de l’énergie. Les dés sont pipés.
 
L’Office national de l’énergie, l’organisme fédéral quasi-judiciaire qui a droit de vie (jamais de mort) sur les projets pétroliers, de pipelines au Canada, au devant et par dessus les intérêts des provinces, notamment du Québec…

L’Office national de l’énergie, qui n’a jamais, je dis bien jamais, refusé un projet de pipelines, qui agit beaucoup plus comme un groupe de lobby pro-pétrole que le bureau règlementaire censé juguler les intérêts de la population versus ceux des pétrolières…

L’Office national de l’énergie, où les commissaires, au mépris de leurs propres règlements, s’octroient le droit de rencontrer un ex premier ministre (devenu lobbyiste), la chambre de commerce et tant d’autres intervenants activement impliqués dans la promotion, pour

L’Office national de l’énergie, cet organisme au dessus, plus important, que le gouvernement; là où l’on nomme des anciens dirigeants de pétrolières comme commissaires, là où Stephen Harper, à quelques jours du déclenchement des dernières élections, a soigneusement placé ceux qui seraient indélogeables peu importe l’issue de l’élection, assurant ainsi la continuité de la pratique en cours dans l’organisme… Soit la défense en toutes circonstances des intérêts des pétrolières…

Quand le réputé magazine Foreign Policiy avait titré en 2013 « Ô Canada, autrefois le gentil voisin devenu état pétrolier paria », c’était entre autre pour dénoncer l’emprise des pétrolières sur la gouvernance canadienne, c’était pour dénoncer l’inclinaison de tous les gouvernements du Canada envers leurs intérêts au détriment, notamment, des considérations environnementales les plus élémentaires.
 
Le Québec doit s’affranchir, et vite, des diktats insoutenables de ce pétro-état. Le Québec doit retrouver, et vite, ses pleins pouvoirs en matière d’acceptation de projets comme Énergie Est, ses pleins pouvoirs de dire non quand ses intérêts sont bafoués par un mécanisme vicié, truqué, bidon, comme celui que mène l’Office national de l’énergie non dans l’intérêt de la population et des considérations environnementales et climatiques mais bien pour le compte des pétrolières; en défendant sans gène LEURS intérêts, jamais les nôtres.


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