17.07.2016 - Uber quitte la Hongrie

Note du Bonnet : la Hongrie, sérieuse opposante au mondialisme ! Renseignez-vous par ailleurs sur les origines ethnico-religieuses du fondateur d'Uber Travis Kalanick.

Le service alternatif aux taxis Uber vient d’annoncer son départ de Hongrie après l’introduction d’une nouvelle réglementation plus sévère par le gouvernement Orban. Outre l’imposition d’amendes, la loi prévoit de bloquer l’accès internet des “répartiteurs de services” qui ne disposent pas d’un centre d’appel, une description qui correspond à la startup américaine.

Comme dans d’autres villes européennes, Uber a été confrontée à une farouche résistance des lobbies de taxis dans la capitale hongroise Budapest. Malgré les limites imposées précédemment par les tribunaux locaux, la société avait réussi à maintenir une équipe de 1200 chauffeurs pour prendre en charge les 160.000 utilisateurs de son service.

Interdictions, amendes et condamnations … la prescription de l’UE pour l’économie de partage

Après la Bulgarie, la Hongrie est le second pays de l’UE où Uber cesse totalement ses activités. L’entreprise rencontre également des difficultés en Italie, en Espagne, en France et en Belgique, où ses opérations ont été très encadrées.

En France, la société de mise en relation avec des voitures de tourisme avec chauffeur a été condamnée pour son service de transport entre particuliers, UberPop. Le tribunal correctionnel de Paris a jugé qu’elle était coupable de pratiques commerciales trompeuses, et qu’elle avait exercé illégalement la profession de taxi. Il lui a infligé une amende de 800.000 euros.

Toutes ces mesures vont à l’encontre d’un rapport publié par la Commission européenne en juin et qui recommandait de ne pas interdire l’application. La CE veut développer l’économie de partage à laquelle Uber contribue indéniablement.

Le lobby des taxis : toutes les cartes en main, et pourtant leur échec est grandiose

En février, le consultant français spécialisé dans la transformation numérique, Bertrand Duperrin, s’est montré très critique vis à vis des mouvements d’opposition des taxis pour freiner la “révolution Uber” :

“Ce sont les anciens leaders qui se sont ubérisés en négligeant la réalité de la demande client. S’ils avaient fait leur job rien ne serait arrivé. D’ailleurs le cuisant échec qu’a connu Uber au Japon montre bien que quand les acteurs en place opèrent en phase avec les attentes des clients il n’y pas d’espace pour les nouveaux entrants. (…)

Une entreprise peut avoir tous les éléments en main pour réussir mais refuser de les exploiter. C’est l’exemple de Kodak”.

Uber fonctionne aujourd’hui dans 21 pays de l’UE.

 

Source : Express.be

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir