03.07.2016 - Le Conseil de sécurité s’apprête à enjoindre Israël de rompre avec al-Qaïda

Israël a participé à l’expulsion des Casques bleus de la zone tampon du Golan, en août 2014, et a confié depuis deux ans ce territoire à al-Qaïda dont il assure la logistique. Puis, Benjamin Netanyahu a annoncé son intention de violer la résolution 338 et d’annexer le Golan occupé. C’en était trop. Les États-Unis et la Fédération de Russie ont décidé de rappeler Tel-Aviv à l’ordre.

Le Conseil de sécurité devrait prochainement adopter une résolution co-rédigée par les États-Unis et la Fédération de Russie sur la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD), c’est-à-dire sur les casques bleus chargés de s’interposer entre Israël et la République arabe syrienne sur le plateau du Golan.

Le 28 août 2014, le Front al-Nosra (al-Qaïda) parvenait à s’introduire dans la zone tampon et à prendre en otage 45 casques bleus fidjiens. Désobéissant aux ordres des Nations unies, des casques bleus philippins tentèrent de les sauver. En définitive, des casques bleus irlandais accompagnés de soldats israéliens parvenaient à établir le contact avec les jihadistes. À l’issue de longues négociations, l’Onu refusait de retirer al-Nosra de la liste des organisations terroristes, mais décidait de verser une rançon par virement bancaire (!). La libération des otages n’était pas annoncée par l’Onu, mais depuis Londres par l’Observatoire syriens des Droits de l’homme, une ONG servant de couverture au MI6. Jamais les Nations unies n’ont motivé leur ordre de laisser tomber les Fidjiens, ni entrepris d’enquête sur le compte bancaire d’al-Qaïda.

Depuis lors, il n’y a plus de casques bleus pour assurer l’application de la résolution 338, ce rôle étant dévolu à al-Qaïda. Lorsque des jihadistes sont attaqués et blessés par l’armée arabe syrienne, ils se replient en territoire israélien et sont soignés au Ziv Medical Centre, puis raccompagnés par l’armée israélienne à la frontière pour reprendre le combat.

Le 17 avril 2016, Israël s’était livré à une provocation, organisant un Conseil des ministres sur le Golan. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait alors déclaré que son pays n’appliquerait jamais la résolution 338 et ne restituerait jamais le Golan.

 

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