02.07.2016 - Ces Londoniens nous racontent l'explosion des actes racistes après le Brexit

Note du Bonnet : certes, tout cela nous paraît monté de toutes pièces, ou du moins exagéré par le Huffington. Mais voilà ce qui arrive lorsqu'on empêche les gens d'exprimer leurs craintes légitimes au nom du politiquement correct : ils se sentent flattés dans leurs plus bas instincts et sombrent dans l'antigauchisme primaire, se rangent du côté des ultralibéraux Trump juste par opposition à la "gauchiasse", sans tenir compte des faits ...

Le plus grand perdant au final, ce n'est pas la victime de ces actes racistes qui s'en remet bien vite, surtout lorsqu'issue d'une communauté tribale solidaire, mais bien la dite "âme européenne", sans aucune force de proposition si ce n'est de détruire l'idéologie gauchiste ...

"De nombreuses personnes se sentent étrangères en Grande-Bretagne, alors qu'elles sont chez elles", explique Jasvir Singh, avocat londonien. Ce constat est plus fort encore depuis le vote du Brexit, le 23 juin.

Le nombre de "crimes de haine" a en effet explosé dans la semaine qui a suivi le référendum. C'est la présidente du Conseil National des Chefs de Police britannique (NPCC), Sara Thornton, qui a alerté les Britanniques dans une tribune publiée le 30 juin. Sur son site internet chargé de recevoir des signalements après ce genre de crimes, le NPCC a reçu 331 rapports la semaine suivant le Brexit. D'habitude, elle en reçoit 63 par semaine.

Une augmentation de quatre cents pour cent des agressions, insultes ou encore graffitis racistes, qui a poussé nos confrères du HuffPost britannique a recueillir les réactions de Londoniens et Londoniennes, victimes ou témoins d'un crime raciste dans la vidéo au-dessus de l'article.x

Parmi eux, Karissa Singh est une jeune femme militante qui a lancé le hashtag #PostRefRacism sur les réseaux sociaux (pour "post referendum racism"). Un engagement qu'elle s'est lancé après avoir été elle-même victime de propos injurieux, avec son frère, de la part d'un homme qui regrettait de ne pas avoir voté pour "les mettre dehors".

 

Source : Le Huffington Post Québec

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