29.06.2016 - Un jeune français invente un détecteur de pesticides pour les aliments !

Simon Bernard est un étudiant havrais de 25 ans. Récemment il a remporté le prix Green Tech lancé par Ségolène Royal. Ce concours récompense les meilleures inventions numériques qui ont un intérêt écologique. Son œuvre ? Un scanner pour détecter la présence de pesticides sur nos aliments

Simon Bernard est en 5e année à l’École nationale supérieure maritime (ENSM) du Havre. Il s’est vu gagné le premier prix du concours Green Tech qui allie écologie et numérique. Initié par le Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, ce concours apporte un soutien financier de 150 000euros ainsi qu’un CDD de 9 mois au sein d’un incubateur du ministère. Là bas, il va développer son invention et sa commercialisation grâce à un accompagnement personnalisé.

Un inventeur confirmé

En 2014, il remporte le prix de l’innovation technologique suite à la création d’un navire de charge semi-submersible qui est un mix entre un bateau et un navire et un sous marin. Ce concours invite les étudiants à « concevoir, fabriquer et piloter le bateau le plus rentable en terme d’énergie. »

Deux ans plus tard, Simon Bernard remporte cette fois le concours Green Tech lancé en février 2016 grâce à son invention « Scan eat ». Cette invention permet de déceler la présence de produits chimiques sur les fruits et légumes et donne « une indication du taux acceptable ou non » précise l’inventeur.

L’origine du concept

« J’ai entendu parler d’une technologie, commercialisée l’an dernier, de spectromètre infrarouge miniaturisé à la taille d’une petite clef USB. Je me suis rendu compte qu’elle pouvait être utilisée pour détecter la présence et le taux acceptable ou non de pesticides dans les aliments de type fruits et légumes » raconte l’étudiant.

Par exemple, en 2014 une start-up israélienne a créée un dispositif de poche afin de connaître la composition moléculaire des aliments, plantes et médicaments.

L’idée de Simon est proche de cette dernière. Son fonctionnement ? Premièrement, l’utilisateur commence par ouvrir une application sur son téléphone portable puis scanne le légume ou le fruit à l’aide du dispositif qui va « refléter la signature moléculaire » de l’aliment.

Pour chaque groupement chimique, le faisceau est absorbé de manière différente. Les informations sont ensuite obtenus par des algorithmes qui vont par la suite être converties en « taux de pesticides » compréhensibles pour les consommateurs.

Rappelons que les pesticides sont de plus en plus présents sur les aliments que nous consommons au quotidien. « Il arrive encore que des taux soient au-delà des limites, et que tous les produits ne soient pas contrôlés ». Par exemple, en culture conventionnelle, une pomme est en moyenne traitée 35,1 fois. Le rinçage réduit mais n’élimine pas les pesticides. A l’inverse, éplucher réduit les pesticides mais retire également aux fruits et légumes un grand nombre de leurs valeurs nutritionnelles.

 

Source : La Relève et la Peste

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