28.06.2016 - Québec : le nouveau programme d'éducation sexuelle prônerait l'exploration sexuelle...?

Comme le dit le site du Monopole de l’éducation du Québec : « Les enfants et les adolescents québécois reçoivent déjà de l’éducation à la sexualité à l’école. Ce qu’ils apprennent varie toutefois d’une école à l’autre. »

Cette diversité étant intolérable, le site gouvernemental monopolistique affirme :

« Pour offrir [sic] à tous les élèves de l’éducation à la sexualité sur chacun des sujets importants, le Ministère souhaite accorder une place plus formelle à celle-ci dans leur cheminement scolaire. »

Rappelons qu’il ne s’agit pas d’offrir (comme un cadeau), mais bien d’imposer. Voir Ne dites plus... parlez pédagogiste...

Ajoutons que cette « offre » ne pourra même pas être refusée, pas de diversité ici, hein ?

Comme le rapportait la Presse canadienne, « La connaissance des choses du sexe est trop importante pour être facultative, aux yeux du ministère de l’Éducation. Au même titre que le français et les mathématiques, l’éducation sexuelle sera donc obligatoire pour tous, de la maternelle à la cinquième secondaire dans les écoles du Québec, sans égard aux convictions religieuses et valeurs des parents issus de différentes communautés. »

Mais quels sont ces « connaissances », ces faits qui doivent s’apprendre dès 5 ans ?

Un coup d’œil rapide (nous espérons pouvoir y revenir plus en détail par la suite) révèle tout de suite la charge non pas scientifique, ni factuelle du programme imposé par le Monopole de l’Éducation, ses visées idéologiques.

Voici les catégories utilisées dans le programme gouvernemental qui permettent de classer les compétences qui devront être imparties (« offertes ») aux élèves captifs.

La première catégorie consiste à « lutter contre l’homophobie » comme si cela devait être une priorité dans un cours d’éducation à la sexualité. Il s’agit dans les faits de lutter contre l’« hétérosexisme » (la simple idée que l’hétérosexualité est plus normale que l’homosexualité) et de normaliser l’homosexualité auprès des plus jeunes impressionnables et parfois mal dans leur peau.

La promotion des rapports égalitaires est à nouveau souvent un euphémisme pour « lutter contre les stéréotypes » de notre société, la changer donc. Qui a donné ce mandat à l’État ? Cela n’a rien à voir avec la lutte contre les maladies vénériennes ou la prévention des grossesses prématurées...

Certains intitulés semblent innocents comme « Sexualisation de l’espace public », pourtant ils semblent vouloir permettre l’« exploration de nouvelles valeurs et normes en matière de sexualité, au-delà de celles de la famille »

 

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