27.06.2016 - La Finlande annonce officiellement qu’elle préfère sortir de l’euro plutôt que de payer les dettes des autres

NOUVEAU COUP DE THÉÂTRE SUR L’EURO-TITANIC !
Le bobard de « l’Apocalypse en cas de sortie de l’euro » s’effondre.

Par une déclaration fracassante – qui sera probablement cachée elle aussi à nos compatriotes par les médias à la botte des « euro-fascistes » -, la ministre finlandaise des Finances en personne, Mme Jutta Urpilainen, vient d’annoncer ce matin, dans le quotidien financier Kauppalehti, que :

« La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».

Et elle enfonce le clou :

« La responsabilité collective pour les dettes (…) et les risques d’autres pays n’est pas ce à quoi nous devons nous préparer. Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n’importe quelles conditions ».

La Finlande, qui est l’un des derniers pays de la zone euro à bénéficier d’une note de crédit triple A, entend se battre pour la conserver.

À LA DIFFÉRENCE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS, LE GOUVERNEMENT FINLANDAIS DÉFEND LES INTÉRÊTS DU PEUPLE FINLANDAIS FACE AU DÉLIRE EUROPÉISTE

Ce n’est à vrai dire pas tout à fait nouveau de constater que le gouvernement finlandais a à cœur de défendre les intérêts… du peuple qui l’a élu !

Vu de France, cela paraît incroyable, non ?

Ce petit pays de 6 millions d’habitants ne possède guère de richesses naturelles, à part des milliers de km² de toundra et de lacs. Et le peuple finlandais ne voit pas pour quelles raisons il devrait se saigner aux quatre veines pour aller rembourser les dettes d’autres pays, dont le patrimoine national est bien plus important que le sien.

1°) L’obtention de gages de la Grèce pour s’assurer que le peuple finlandais ne serait pas spolié

Ainsi, le gouvernement d’Helsinki avait déjà exigé, et obtenu, lors du deuxième plan d’aide à la Grèce l’an dernier, de conclure un accord bilatéral avec Athènes lui garantissant de récupérer les sommes avancées.

Comment ? Eh bien tout simplement en prenant ce que tous les banquiers exigent eux-mêmes lorsqu’ils prêtent de grosses sommes d’argent et qu’ils appellent une « sûreté réelle » : c’est-à-dire une hypothèque sur un bien immobilier, un nantissement sur des créances ou un fonds de commerce, etc. Bref : un gage sur un actif réel, qui permet d’être sûr d’être remboursé si l’emprunteur fait défaut.

On remarquera que le gouvernement français, en refusant de faire la même demande d’obtention de gages que le gouvernement finlandais, a donc accepté le principe que ce soit les contribuables français qui soient les dindons de la farce si la Grèce faisait défaut. Ce qui sera d’ailleurs le cas avec plus de 90% de probabilité.

 

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