18.06.2016 - Une nouvelle critique dévastatrice de la révolution sexuelle mondiale

Le 6 mai 2016 - Il est vraiment curieux que nous menions, encore aujourd’hui, le même combat qu’on menait avant la révolution française, un combat entre la permissivité sexuelle et la morale sexuelle. C’est un combat sans arrêt. Parfois nous gagnons, parfois (comme aujourd’hui) nous perdons. 

D’un coté, on peut trouver les radicaux qui croient vraiment que la morale traditionnelle telle qu’enseignée par l’Église catholique, c’est à dire une union monogame d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, est une prison où on perd toute sa liberté. D’autres révolutionnaires de la sexualité ont une vision plus complexe de la chose et utilisent la liberté sexuelle comme un moyen pour contrôler et exploiter les masses. 

De l’autre coté du débat sont ceux qui savent que la vraie liberté est celle de choisir le bien et que la permissivité sexuelle n’est qu’une forme d’esclavage et de chaos. Ils comprennent aussi qu’on peut orienter sa libido pour faire le bien, pour construire des familles solides et des sociétés épanouies qui savent combattre le chaos et la morbidité, qui sont le lot inévitable de cette révolution. 

Ajoutons le nom de Gabriele Kuby au panthéon des penseurs lucides et courageux qui cherchent à éveiller l’opinion publique à l’assaut mené par les manipulateurs sexuels contre la famille et l’Eglise.

Ce panthéon inclut plusieurs penseurs et sociologues : Dale O’Leary qui raconte l’histoire du féminisme radical aux Nations unies ; Judith Reisman qui expose les crimes d’Alfred Kinsey, un masturbateur d’enfants (pour des fins soi-disant scientifiques) ; Marguerite Peeters qui explique les machinations des élites intellectuelles des Nations unies ; Stella Morabito qui nous montre comment le contrôle de la pensée sur les sujets ayant trait à la sexualité conduit délibérément au totalitarisme ; E. Michael Jones dont le grand ouvrage Libido Dominandi : Sexual Liberation and Political Control explique comment la révolution française a été causée en partie par des révolutionnaires de la sexualité tel le Marquis de Sade et ses alliés libertins ; Jennifer Roback Morse dont le Ruth Institute cherche à éveiller et sauver les victimes de la révolution sexuelle ;  et Michael Walsh dont l’ouvrage Devil’s Pleasure Palace nous informe sur l’École de Francfort et la folie du Marxisme culturel. 

Et le nombre des victimes de cette révolution que Kuby et ses collègues décrivent est encore plus grand si l’on y ajoute tous les bébés avortés, tous les décès suite au SIDA, tous les enfants victimes de trafic sexuel, tous les viols collectifs que l’on filme et met sur l’internet pour la consommation des adolescents et des plus grands, et enfin toutes les âmes égarées par l’hyper-sexualisation de notre société … . 

Gabriele Kuby est bien connue en Allemagne : On la voit souvent à la télé, en train de défendre les valeurs traditionnelles, mais elle est aussi fréquemment attaquée par la gauche politique. On a même monté une pièce de théâtre, l’an passé, qui présente le meurtre de Kuby et d’autres défenseurs de la morale traditionnelle, aux grands applaudissements d’une autre génération d’Allemands totalitaires.

Dans son livre, Die globale sexuelle Revolution – Zerstörung der Freiheit im Namen der Freiheit(c’est à dire « La révolution sexuelle globale, destruction de la liberté au nom de la liberté »), Gabriele Kuby explique très bien comment la liberté offerte par les révolutionnaires de la sexualité n’est qu’une forme très efficace d’esclavage.

 

Lire la suite sur Campagne Québec Vie, traduction depuis Crisis Magazine

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