14.06.2016 - Le déficit d’or se creuse, d’après Hathaway

L’or oscille en fonction des nouvelles concernant l’évolution des taux d’intérêt. C’est actuellement, et depuis plusieurs années, l’élément clef qui explique les variations de l’or à la hausse ou la baisse.

Il peut manquer d’or, les mines peuvent être en grève, les cours du pétrole en hausse ou en baisse, les banques condamnées pour manipulation des cours, rien n’y fait, le seul paramètre scruté par les marchés ce sont les taux d’intérêt, et c’est assez logique.

L’or a chuté ces trois dernières années, parce que les marchés voulaient croire que tout allait mieux et que les taux allaient finir par remonter comme l’a dit la FED.

Pour le moment, on ne voit rien venir, et il est clair que toutes les banques centrales sont tombées dans le piège des taux bas et zéro, interdisant toute augmentation significative des taux sous peine d’insolvabilité généralisée.

L’or a de beaux jours devant lui, très beaux jours.

Charles SANNAT

Interview par KWN de John Hathaway, publiée le 10 juin 2016 :

« D’après le World Gold Council, le poids de l’or dans les portefeuilles d’investissement institutionnels s’élève à un minuscule 0,55 %. Le retour de l’intérêt pour l’or en tant que simple assurance, même dans le meilleur des mondes (croissance robuste, paix mondiale, etc.) pourrait déjà avoir un impact potentiellement puissant sur le cours de l’or.

Le déficit d’or physique se creuse

Les perspectives d’extraction d’or par les mines sont obscurcies par la baisse d’environ 40 % du cours de métal enregistré durant ces 5 dernières années. Cette baisse a handicapé le secteur minier de l’or de telle façon que l’on peut s’attendre, au mieux, à la stabilisation de la production aux niveaux actuels. Au pire, à une baisse de la production pouvant s’élever jusqu’à 25 % d’ici 2020 en l’absence d’une hausse durable du cours de l’or d’au moins 50 %. (…)

En plus de ces perspectives sombres concernant l’augmentation de la production minière, les inventaires liquides d’or physique stocké dans les centres financiers occidentaux (Londres, New York et la Suisse) ont été sévèrement réduits par la demande des investisseurs asiatiques. Comme documenté dans un autre article, le « flux » d’or physique alloué aisément accessible a baissé d’environ 67 % depuis 2011. La plupart de cet or a été exportés en Asie et ne retournera pas dans le circuit en l’absence d’une hausse substantielle des cours.

 

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