05.06.2016 - Le dossier de Roxanne Auger-Lapointe s'alourdit

Note du Bonnet : à ceux et celles qui crieront (et ils ne manqueront pas ...) "pas d'amalgame, c'est juste un cas isolé, il existe beaucoup plus de violeurs hétéros, etc", tentez de calculer par proportions : combien d'agresseurs pour 1000 hétéros, combien d'agresseurs pour 1000 homos ?

SAINT-JÉRÔME. De retour en cour pour son enquête sur remise en liberté, le 1er juin, Roxanne Auger-Lapointe devra rester derrière les barreaux, la couronne s'étant objectée à sa remise en liberté.

Me Marie-Nathalie Tremblay, procureure de la Couronne, a déposé trente-deux nouveaux chefs d'accusation, portant ainsi le nombre à 69. Ces derniers chefs d'accusation sont en lien avec neuf nouvelles présumées victimes. On dénombre donc dix-neuf présumées victimes jusqu'à maintenant et 69 chefs d'accusation contre la jeune femme de 21 ans. «Nous poursuivons des rencontres avec des présumées victimes et d'autres accusations pourraient s'ajouter au dossier», a précisé Me Tremblay.

L'enquête sur remise en liberté a donc été reportée au 8 juin prochain pour permettre à l'avocat de la défense, Me Philippe Comtois, de prendre acte des nouvelles accusations qui pèsent contre sa cliente. Roxanne Auger-Lapointe est détenue depuis son arrestation le 18 mai dernier.

L’enquête avait démontré que la jeune femme se déplaçait en véhicule aux abords des écoles secondaires et y abordait des jeunes adolescentes de 13 à 17 ans. Par l’entremise de connaissances, elle gagnait la confiance des jeunes victimes en se liant d’amitié avec celles-ci.

Dans certains cas, l'accusée aurait incité des adolescentes à avoir des rapports sexuels avec elle. Cette dernière allait même jusqu’à poser des gestes à caractère sexuel non désiré. La jeune femme utilisait régulièrement les réseaux sociaux pour aborder les jeunes filles et créer un lien. Les faits reprochés se sont déroulés sur une période de près de trois ans.

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Transfert de l'enquête à la SQ

La semaine dernière, le dossier a été transféré à la Sûreté du Québec qui avait collaboré avec les enquêteurs du Service de police de Saint-Jérôme.

«La gestion des enquêtes criminelles de la Sûreté du Québec coordonne les enquêtes de crimes sériels au Québec dans le cadre du programme de Gestion des enquêtes de crimes en séries (GECS)», avait souligné le sergent Claude Denis de la Sûreté du Québec par voie de communiqué.

Toute personne qui détient de l'information sur Roxanne Auger-Lapointe et sur ses agissements est invitée à communiquer confidentiellement avec la Centrale d'information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

 

Source : Le Mirabel

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