25.05.2016 - Un New deal pour l’énergie en Afrique

Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) démarrent, mardi 24 mai, à Lusaka, en Zambie. Plusieurs chefs d’État et ministres sont attendus pour prendre part à l'un des plus importants sommets économiques africains. Parmi eux, Idriss Déby, président du Tchad et de l’Union africaine, fera le déplacement. Il s'agit des premières assemblées du nouveau président, Akinwumi Adesina, élu en mai dernier à la tête de la BAD. L’accès à l’électricité sera au cœur des discussions qui vont durer quatre jours. Un thème sur lequel Akinwumi Adesina a misé beaucoup, en lançant cette année son « New deal pour l’énergie en Afrique ».

Le « New Deal pour l’énergie en Afrique » est le chantier majeur lancé par Akinwumi Adesina. Il s’agit d’une plateforme de partenariats publics et privés pour financer des projets énergétiques dont l’objectif est de permettre l’accès universel du continent à l’électricité d’ici 2025.

Un projet ambitieux quand on sait que près de 650 millions d’Africains ne sont toujours pas raccordés à l’électricité. Plus grave, le retard pris par le continent, en terme d’électrification, continue d’augmenter. D’après le Panel pour le progrès en Afrique dirigé par Koffi Annan, il y a quinze ans, la consommation africaine d’électricité représentait 30% de celle en Asie. Aujourd’hui, ce sont seulement 24%.

Pour arriver à ses fins, Akinwumi Adesina espère mobiliser, grâce son New Deal, 40 à 70 milliards de dollars d’investissements africains mais aussi internationaux. C’est trois fois ce qui a été mobilisé en 2014, par exemple.

C’est un coup d’accélérateur important mais encore insuffisant pour atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025. D’après le Panel pour le progrès en Afrique, au rythme actuel, cet objectif ne sera réalisable qu’en 2080.

Cela a notamment été l'occasion d'évoquer la question du projet du barrage de Grand Inga sur le fleuve Congo, illustration d'un potentiel bien présent mais de blocages politiques toujours grands.

Des jeunes en difficulté

Dès ce lundi 23 mai, des groupes de travail ont été mis en place pour discuter notamment de la place des jeunes et des femmes sur le marché de l'emploi.

L'Afrique est le continent le plus jeune au monde. D'après les Nations unies, près de 200 millions d'Africains sont âgés entre 15 et 24 ans. Un jeune sur cinq est au chômage. Pourtant, le continent progresse.

 

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