Note du Bonnet des Patriotes : Si le prince d'Arabie Saoudite débarquait demain, il n'aurait sans doute aucun mal à passer la frontière canadienne car le Canada fait des affaires avec le royaume de Satan. Marine Le Pen comme Dieudonné, même ils ne sont pas appréciés de tout le monde, nous permet au moins de constater que tous les politiciens canadiens sont des traitres à la nation et qu'ils n'ont aucune morale, que ce soit au Canada anglais ou au Québec. Ils n'ont pas d'opinions car ils ne pensent pas étant condamnés à la servitude. Ils obéissent aux lobbies qu'ils doivent brosser dans le sens du poil. La phrase de Coderre qui finit par le mot OUT veut tout dire. Combien de temps encore les québécois vont-ils endurer cette dictature de la pensée ?

Le controversé humoriste Dieudonné a mis le pied à l’aéroport de Montréal vers 13 h aujourd’hui, mais il a été refoulé aux douanes six heures plus tard.

Il a publié un message Facebook peu après 19h mardi soulignant qu'il subissait un «contretemps» et qu'il devait effectuer un aller-retour, sans préciser la destination. Il a assuré qu'il sera à Montréal demain malgré tout.

Le Français, dont le nom complet est Dieudonné M'bala M'bala aurait été vu sur un vol d’Air France avant d'être escorté à son arrivée par des douaniers, selon ce que rapporte le 98,5. 

Le polémiste tente d'entrer au pays afin de donner une série de spectacles  à Montréal, Québec et Trois-Rivières du 10 au 18 mai.

D’ailleurs l’enceinte où il doit se produire à Montréal a été vandalisée par trois individus la semaine dernière. Des groupes juifs et même le maire de Montréal Denis Coderre ont fait savoir qu’ils étaient contre la venue de l’humoriste, accusé plusieurs fois en France pour propos antisémites et discours haineux.

«Une personne qui incite en Europe à la haine raciale et qui est un fomenteur de tensions sociales n’est pas le bienvenu à Montréal. Dieudonné OUT», a écrit le maire sur Twitter le 22 avril dernier.

Condamné de nouveau

Dieudonné a par ailleurs été condmané il y a quelques heures par un tribunal de Paris à deux mois de prison avec sursis et à 10 000 euros d’amende pour des passages de son spectacle La Bête immonde, selon des quotidiens français. Le tribunal l’a ainsi reconnu coupable d’injures raciales et provocation à la haine.

S’il est impossible à cette heure de savoir si l’humoriste est entré au pays, son arrivée n’a pas tardé à faire réagir à l’Assemblée du Québec.

«On a devant nous un supposé comédien qui se positionne comme un martyre de la liberté d’expression. C’est de la foutaise», a lancé David Birnbaum, le député de D'Arcy-McGee et adjoint parlementaire du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec. «C’est un monsieur qui est déjà condamné pour des discours haineux. J’ai eu l’opportunité pas trop plaisante d’assister à l’un de ses spectacles quand j’étais directeur général du Congrès juif canadien au Québec. Et c’est un discours qui n’a pas sa place.»

Ce dernier n’a pas voulu dire si Dieudonné était le bienvenu au Canada ou non, préférant laisser les douaniers décider.

«Ce que nous souhaitons, c’est que les autorités frontalières agissent comme ils ont le droit de faire», a-t-il ajouté.

Ottawa s'en mêle

Aux Communes, la députée conservatrice Michelle Rempel a, quant à elle, demandé au gouvernement Trudeau s’il avait utilisé tous ses pouvoirs pour tenter d’empêcher Dieudonné d’entrer au Canada. Elle a fait valoir que l’humoriste avait été condamné à plusieurs reprises pour cause «de discours haineux, de diffamation et d’apologie d’actes de terrorisme».

Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a simplement rétorqué que lorsque des personnes veulent entrer au Canada, ils font l’objet d’un examen par l’Agence des services frontaliers. «Les agents de l’agence prennent tous les facteurs pertinents en considération, y compris l’existence d’un casier judiciaire», a-t-il dit.

Le chef sortant du NPD, Thomas Mulcair, a laissé entendre qu'on aurait dû interdire à l'humoriste de séjourner au Canada.

«On ne va pas intentionnellement permettre à quelqu'un qui a été condamné dans un autre pays pour incitation à la haine raciale d'entrer impunément au Canada. Ça ce n'est pas une bonne manière de s'y prendre», a soutenu M. Mulcair.

Source : journaldemontreal.com