22.04.2016 - Obama s’invite dans le Brexit

Dans une tribune publiée par le quotidien Daily Telegraph, le président américain qui est arrivé jeudi soir à Londres, plaide contre la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Les opposant au Brexit, c’est-à-dire à la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne ont reçu un soutien de poids en la personne du président américain, Barack Obama. Dans une tribune publiée par le quotidien Daily Telegraph, le président américain qui est arrivé jeudi à Londres pour une visite de quatre jours, plaide en effet contre la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

«  Je dirai, avec toute la sincérité que peut se permettre un ami, que le résultat de votre décision est d’un profond intérêt pour les États-Unis », écrit le président américain dans le Daily Telegraph . Et d’ajouter que « l’Union européenne ne diminue pas l’influence britannique - elle l’amplifie » Avant d’expliquer également que « les États-Unis et le monde ont donc besoin que votre énorme influence se poursuive, y compris au sein de l’Europe ».

Une prise de position qui n’est pas inattendue mais qui vient à point nommée pour le Premier ministre David Cameron, mais qui est largement critiquée par les eurosceptiques, partisans du Brexit.Plus d’une centaine de parlementaires britanniques, dont beaucoup de conservateurs favorables au « Brexit », ont ainsi écrit à l’ambassadeur des États-Unis à Londres pour protester contre « l’ingérence » du président américain.

 

Une prise de position « étrange » pour le maire de Londres

Tandis que le maire de Londres, Boris Johnson, a déclaré que la participation éventuelle du président américain Barack Obama dans les débats sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne lui semblait étrange.

«  Je pense que le président américain peut déclarer tout ce qu’il veut et je salue toutes les opinions concernant ce problème. Mais le fait que les Américains nous apprennent comment nous devons renoncer à notre indépendance, alors qu’ils n’ont signé ni la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, ni celle sur la Cour pénale internationale, me semble bizarre. Il n’est pas question pour les Américains de partager leur indépendance », a-t-il ainsi expliqué.


Source : Les Échos

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