09.04.2016 - ECR : la surprenante ignorance de Georges Leroux et la sélectivité de Daniel Baril

Lettre ouverte de Daniel Baril, Conseiller au Mouvement laïque québécois et à l’Association humaniste du Québec, des organismes qui ne portent pas le christianisme dans leur cœur.

Quelques commentaires de ce carnet [entre crochets en italique.]

Le texte de M. Baril est en retrait et précédé d'un grand guillemet rouge («).


Texte de M. Baril :
«
Dans son livre, le philosophe présente une défense complaisante et naïve du cours ECR, ignorant la manière dont il est enseigné

Les considérations philosophiques de Georges Leroux demeurent totalement décrochées des contenus d’enseignement et à mille lieues de la réalité de la classe, estime l’auteur.

On ne peut qu’être d’accord avec Georges Leroux lorsqu’il affirme, dans son entrevue au Devoir, que le cours Éthique et culture religieuse doit être remis en question : « Il faut voir ce que les élèves ont appris, ont retenu. Est-ce que ça marche sur le terrain ? Est-ce que les profs sont bien formés ? etc. Toutes ces questions doivent faire partie d’un processus d’évaluation complexe », faisait-il valoir.


[Note du carnet : Encore faudrait-il préciser ce que « marche » veut dire : le cours n’est pas encyclopédique, ne prescrit quasiment rien de précis pour ce qui est des faits, des phénomènes religieux à étudier, aucun doctrine n’est à connaître vraiment. 

On ne pourra donc demander aux enfants soumis à une évaluation commune (et donc comparable) d’énoncer des faits sur les religions ou l’éthique (à part une série « d’entraves au dialogue ») et encore moins de les expliquer.

Faudra-t-il donc évaluer un changement idéologique des enfants ? Mais lequel ? Leur faire dire que tout le monde il est gentil, toutes les religions sont dignes de respect ? Aucune ?]

«Cela, en marge de son dernier essai, Différence et liberté (Boréal), qui en est pourtant un ouvrage de défense et de promotion tous azimuts du cours ECR. On a beau chercher dans les 350 pages de cette brique un quelconque questionnement sur les orientations du cours ou une quelconque remise en question des contenus, on n’en trouve aucun. Tous les écrits de M. Leroux sur le cours ECR pèchent par une approche intellectualiste dont les ancrages avec les contenus ne vont pas au-delà des pieux énoncés du « vivre-ensemble » et de la « pratique du dialogue ». Ses considérations philosophiques demeurent totalement décrochées des contenus d’enseignement et à mille lieues de la réalité de la classe.


[C’est exact. De toute façon, dans la réalité, nous le tenons de milieux bien informés dans certaines commissions scolaires, le cours ECR est la première victime quand on manque de temps pour d’autres matières ou d’autres activités plus importantes comme le français ou le sport.]


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