05.04.2016 - "La fessée n’a aucune vertu éducative", selon le tout nouveau livret des parents français

Note du Bonnet : Rappel sur Laurence Rossignol, prêtresse de l'ordre socialiste qui inspire tant le PQ !

La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a présenté lundi le nouveau « livret des parents » qui prodigue aux futurs parents conseils et bonnes pratiques.

Exit le livret de paternité. Place au livret des parents. Ce nouveau document, présenté lundi par Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, sera envoyé à tous les futurs parents entre le quatrième et le cinquième mois de grossesse à partir de la semaine prochaine. Réalisé avec la Cnaf (Caisse nationale des allocations familiales) et la caisse de mutualité sociale agricole, ce petit livret d’une quinzaine de pages vise à donner des repères éducatifs et pratiques aux parents avant la naissance d’un premier enfant.

Pour Laurence Rossignol, ce document permet de promouvoir l’éducation bienveillante. Dans la foulée du débat sur l’interdiction de la fessée, toujours aussi polémique, la ministre a en effet jugé que la diffusion des bonnes pratiques permettait de lutter plus efficacement contre les violences éducatives qu’une loi qui pourrait être perçue comme « une atteinte à l’autorité parentale » dans un pays où la fessée est considérée « comme une liberté éducative ». Rappeler aux parents « leurs droits et leurs devoirs » lui semble donc une stratégie plus efficace, avait-elle estimé avant l’audition de la France par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, en janvier dernier.

 

Le bébé "ne crie pas pour vous énerver"

Dans un paragraphe intitulé « Punitions corporelles », le nouveau livret indique notamment que « frapper un enfant (fessées, gifles, tapes, gestes brutaux) n’a aucune vertu éducative. Les punitions corporelles et les phrases qui humilient n’apprennent pas à l’enfant à ne plus recommencer, mais génèrent un stress et peuvent avoir des conséquences sur son développement ». Dans la foulée, il précise qu’il ne s’agit pas de « culpabiliser les parents » et rappelle l’existence de lieux de soutien à la parentalité, ouverts à ceux qui se trouvent en difficulté. Alors que l'on estime à 200 le nombre de syndromes de bébé secoué chaque année en France, le livret souligne également que le bébé « ne crie pas pour vous énerver » et que « se fâcher après un bébé qui pleure ne sert à rien ».

 

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