04.04.2016 - Israël, refuge pour pédophiles (juifs)

Note du Bonnet : gageons que le grand pourfendeur laïcard de la religion catholique se détournera un instant de sa proie habituelle recroquevillée en position fœtale depuis plus de cinquante ans !

Israël est devenu un refuge pour les pédophiles juifs du monde entier, a rapporté le responsable d’une association de protection de l’enfance, entendu par une commission parlementaire.

La commission de la Knesset enquête plus particulièrement sur la pédophilie et son impunité au sein des communautés ultra-orthodoxes, indique le quotidien Haaretz.

« Un peu partout dans le monde, les délinquants sexuels ont tendance à migrer d’un pays à l’autre pour échapper à la prison, mais en Israël, on a quelque chose de spécial : la Loi du Retour, qui en pratique permet à n’importe quel juif de s’installer ici sans véritable contrôle », a déclaré devant les députés Manny Waks, directeur de l’ONG Kol y’Oz, dont l’objet est la prévention de la pédophilie dans la population juive.

Waks lui-même a été élevé en Australie, où il a fréquenté des écoles religieuses dirigées par la secte Chabad. Comme c’est souvent le cas en matière de pédophilie, ce n’est que des années après que Waks a porté des accusations d’abus sexuels à l’encontre de deux employés adultes de l’établissement scolaire.

Et face au déni opposé par les dirigeants de la secte, Waks et sa famille ont alors décidé de porter l’affaire sur la place publique.

Parmi les pédophiles ayant fui en Israël pour échapper à des poursuites, Manny Waks a notamment cité le cas d’une certaine Malka Leifer, directrice d’école de filles à Melbourne, et accusée d’avoir agressé 8 de ses jeunes élèves. Malka Leifer est actuellement assignée à résidence en Israël, tandis que les autorités australiennes ont formulé une demande d’extradition.

La liste énoncée par Waks comprend des délinquants originaires des États-Unis, de Grande-Bretagne et des Pays-Bas, qui avaient fui en Israël après avoir été mis en examen, ou pour échapper à une mise en examen. Certains ont déjà été extradés vers leur pays d’origine, où ils ont été condamnés à des peines de prison, a précisé le rapporteur.

Plus généralement, Waks a brossé un tableau inquiétant de la situation en Israël, où un cinquième environ des enfants juifs auraient été victimes d’abus sexuels.

« Plusieurs facteurs suggèrent que le phénomène est nettement plus répandu dans les communautés ultra-orthodoxes. Il y a une logique à cela : plus une communauté est repliée sur elle-même, et plus forte sera la loi du silence. Et quand on sait que les ultra-orthodoxes ne parlent jamais de relations sexuelles, comment voudriez-vous qu’ils parlent d’abus sexuels », a poursuivi Manny Waks.

Participait également à l’audition parlementaire les responsables de l’association « Tu ne te tairas pas » (« Lo Tishtok ») qui ambitionne de lutter contre l’omertà dans les milieux ultra-orthodoxes.

 

Source : EuroPalestine, traduction depuis Haaretz

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