31.03.2016 - Avortement : Donald Trump se rétracte

Note du Bonnet : l'article ne va évidemment pas présenter le contexte qui a mené à ces déclarations. La question qui lui avait été posée était la suivante : "si l'avortement était illégal, croyez-vous qu'il faudrait alors le punir ?" : pouvait-il répondre non au risque de passer pour un homme politique qui rechigne à respecter la loi ?

Le simple fait de voir jubiler Clinton, dont nous rappelons la proximité éhontée avec cette sorcière de Madeleine Albright, nous fait en tout cas parcourir un frisson à travers l'échine ...

Le favori des primaires républicaines Donald Trump a suggéré mercredi de punir les femmes qui avortent avant de revenir sur ses propos, provoquant une levée de boucliers tout en continuant ainsi à monopoliser l'attention des médias.

«Il doit y avoir une certaine forme de punition», a déclaré le tonitruant milliardaire sur la chaîne MSNBC, dans des extraits d'une émission du soir.

Il était interrogé par l'animateur Chris Matthews qui lui demandait s'il «croyait qu'il fallait une punition pour l'avortement» quand «vous dites que l'avortement est un crime».

Le prétendant à la Maison-Blanche a affirmé qu'il fallait «interdire» l'avortement, légal pourtant partout aux États-Unis depuis une décision historique de la Cour suprême en 1973 dite «Roe v. Wade».

Malgré cette décision, le sujet reste brûlant aux États-Unis entre partisans du droit des femmes à avorter (pro-choix) et opposants (pro-vie).

Les propos de Trump n'ont d'ailleurs pas manqué d'ulcérer les pro-choix, au premier rang desquels sa rivale démocrate Hillary Clinton.

Mme Clinton a dénoncé sur Twitter des propos «terrifiants et révélateurs». «Vous ne pouvez pas laisser quelqu'un avec ce tel dédain des droits des femmes s'approcher de la Maison-Blanche», a-t-elle écrit dans un autre tweet où on peut entendre les déclarations de Trump.

Le réseau Planned Parenthood, qui gère des cliniques où les femmes peuvent avorter, a estimé qu'il s'agissait d'une «incitation à la violence contre les femmes».

Ses rivaux républicains Ted Cruz et John Kasich, opposés eux aussi au droit à l'avortement, ont condamné les propos de M. Trump, M. Cruz défendant le «respect» des femmes.


Campagne brouillonne

Face à la polémique, Donald Trump a fait machine arrière, ajoutant de la confusion à une campagne déjà brouillonne.

Il a d'abord publié un premier communiqué pour expliquer que «cette question n'est pas claire» avant de préciser dans un deuxième communiqué qu'il envisageait de sanctionner non pas les femmes, comme il l'avait dit sur MSNBC, mais les médecins, et seulement si une loi interdit l'avortement.

 

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