18.03.2016 - Sommeil : protégez votre chronotype des nouvelles technologies

À l’occasion de la 16e journée du sommeil, découvrez votre chronotype pour mieux dormir. Et protégez-le de l'impact des nouvelles technologies.

HORLOGE BIOLOGIQUE. Combien de temps faut-il dormir ? A quelle heure doit-on se coucher ? Il n’existe, en réalité, aucune réponse commune à tous. Chacun possède son propre "chronotype", génétiquement programmé, c'est-à-dire la position de son sommeil dans les 24 h. Il faut le connaître si l'on veut prendre de bonnes habitudes de sommeil et bien récupérer. En 1986, les chercheurs Jim Horne et Olov Ostberg ont établi le questionnaire qui permet d'établir ce chronotype en une vingtaine de questions. Vous saurez ainsi si vous êtes matinal (couche-tôt / lève-tôt) simple ou extrême, vespéral (couche-tard / lève-tard) simple ou extrême, ou encore neutre. Un test utilisé aujourd’hui par la majorité des centres de sommeil internationaux et largement validé.

Une horloge biologique située dans le cerveau

"La position de notre sommeil dans les 24 h, révélée par ce questionnaire, est directement corrélée à la vitesse de notre horloge biologique interne”, explique le Dr Claude Gronfier, neurobiologiste, Inserm, vice-président de la Société francophone de chronobiologie. Une horloge biologique physiquement située dans le cerveau. Plus précisément dans les noyaux suprachiasmastiques de l’hypothalamus.  Elle va, entre autres, rythmer le sommeil, heure d’endormissement, de réveil, ouvertures des portes du sommeil (moments dans la journée où l’on s’endort facilement).

En moyenne, la période de cette horloge est de 24 h 12. Mais elle peut s’échelonner de 23 h 30 pour les “couche-tôt / lève-tôt”, qui ont une horloge un peu plus rapide, à 24 h 30 pour les “couche tard / lève tard ”, qui ont une horloge un peu plus lente.

Résultat, si vous êtes né matinal, vous ne serez jamais un oiseau de nuit et on aura beau dire à un “vespéral extrême” de se coucher tôt, son horloge biologique lui refusera tout sommeil avant une heure tardive ! C’est précisément ce qui se passe chez les adolescents dont l’horloge est ralentie à cette période de la vie ; ils ne peuvent donc pas s’endormir plus tôt, quoi qu’on leur dise.

Le problème actuel vient de l’inadéquation entre notre chronotype et notre style de vie qui peut alors générer une véritable souffrance. Principalement chez les couche-tard / lève-tard obligés de se lever tôt la semaine, et qui rattrapent leur dette de sommeil le week-end. Ils vivent alors un véritable “jet lag social” associé à un cortège de troubles, métaboliques, cardio-vasculaires, cognitifs (mémoire, incapacité cognitive), psychiatriques (dépression endogène, anxiété)…

 

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