17.03.2016 - Lorsqu'une femme est accusée de pédophilie

Note du Bonnet : à mettre dans le contexte suivant !

Il n'y a évidemment pas que des hommes qui sont faussement accusés. Il arrive, plus rarement, que des enseignantes le soient également. Toutefois, lorsque cela se produit, ces dernières reçoivent généralement beaucoup plus de sollicitude et de compassion que leurs collègues masculins. Les gens peinent à croire que l'accusation soit fondée et l'enseignante n'est pas privée de sa présomption d'innocence. Les collègues et les autorités scolaires la soutiennent et l'appuient.

Une enseignante raconte ici ce qu'elle a vécu:

I learned about it by accident. I approached my principal about another child and she asked me not to get upset. I wondered why a simple response to a question about a situation with a student, could possibly upset me. And that's when she told me what a student had accused me of. I really think I was in shock, because I nodded, said, "What?", listened to what she was saying, and returned to the workshop I was attending.

(...) They tried to comfort me by saying that they knew this was making me uncomfortable, but I wasn't uncomfortable, I was angry!

(...) I am truly blessed to have had so many people who never doubted me. The district people I dealt with, my colleagues, and my friends. So many people said, "I am sorry you have to go through this", letting me know they cared.


Ce n'est généralement pas ce qui se passe dans le cas d'un homme, je puis malheureusement en témoigner. Dans mon cas, personne ne m'a fait preuve de la moindre sollicitude, à part une petite poignée de collègues majoritairement masculins. Et même ces derniers m'ont uniquement fait preuve de soutien en cachette.

Mes autres collègues sont restées au mieux indifférentes, au pire se sont réjouies de ce qui se passait. Certaines ont même encouragé la directrice à poursuivre son harcèlement à mon endroit, bien qu'aucun geste inapproprié n'ait été posé. Certaines ont profité de l'occasion pour se débarrasser d'un casse-pieds qui ne partageait pas leur philosophie de l'enseignement.

Lorsque je suis finalement tombé malade et que j'ai quitté, à peu près personne ne m'a demandé de mes nouvelles ou ne m'a souhaité prompt rétablissement.

Un homme qui est la cible d'allégations, aussi farfelues soient-elles, devient carrément radioactif. Personne ne veut même être vu avec lui et personne ne lui offre le moindre soutien.

Pour moi, c'est probablement ça qui a été le plus difficile à vivre.

Si le phénomène vous intéresse, je vous recommande cette entrevue avec Blaire White, une jeune transsexuelle. Elle était un homme, elle est maintenant une femme, et comme elle est une des rares personnes à avoir connu les deux expériences, elle est bien placée pour témoigner du fait que les femmes sont généralement beaucoup mieux traitées que les hommes et qu'elles reçoivent beaucoup plus de sollicitude et de gentillesse.

Norah Vincent peut également le confirmer. Cette journaliste s'est déguisée en homme pendant 18 mois. Elle a confié que son expérience lui a permis d'apprécier les difficultés auxquelles sont confrontés les hommes. Elle affirme que ces derniers méritent davantage de sympathie:

(...) her views about men have changed forever.

"Men are suffering. They have different problems than women have, but they don't have it better," she said. "They need our sympathy. They need our love, and maybe they need each other more than anything else. They need to be together."

Ironically, Vincent said, it took experiencing life as a man for her to appreciate being a woman. "I really like being a woman. ... I like it more now because I think it's more of a privilege."

 

Source : Le blogue du Prof solitaire

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