Afin de financer leurs études mais aussi pour être en mesure de se payer des vacances, d’économiser ou tout simplement pour pouvoir consommer, de nombreux étudiant(e)s de Belgique s’adonnent à des activités de prostitution, rapporte La Dernière Heure.
Nombreuses sont les étudiantes qui offrent leurs services en tant que « sugar babies », consistant à accompagner des hommes mûrs contre de l’argent. Certains étudiants masculins deviennent quant à eux des « toys boys », à savoir des jeunes hommes qui accompagnent des femmes plus âgées.
Plusieurs sites internet étrangers fonctionnent en tant que plateformes sur lesquelles les personnes qui exercent des activités qui s’assimilent la plupart du temps à la prostitution, explique la DH qui cite le site américain SeekingArrangement. Sur ce dernier, on compte environ 20.000 Belges, principalement des sugar babies.
Site belge
En Belgique, ce type de sites existe également. C’est le cas de Sugardaters, en ligne depuis deux mois. Le site compterait déjà 2.000 toys boys et sugar babies.
Les étudiant(e)s qui ont recours à ces sites de rencontres ont l’habitude de ne pas évoquer ce pan de leur vie estudiantine. Au sein des services sociaux universitaires, la situation est connue. Le phénomène inquiète mais peu sont ceux ou celles qui viennent parler, explique-t-on à l’Université de Liège. Pourtant, dans ces services, de l’aide leur est proposée.
Ce milieu est souvent difficile à quitter car il s’agit d’argent facile. Les étudiant(e)s peuvent ainsi connaître une certaine dépendance à ces activités, conclut le journal.
Source : Express.be