12.03.2016 - Le New Age est-il à l’œuvre dans l’Église ?

Il n’est ni une secte, ni une religion. Il est un courant socioculturel vague mêlant une multitude d’éléments hétéroclites : religions, théosophie, yoga, ésotérisme, psychologie...

Le consommateur de New Age, avide d’expériences spirituelles et refusant toute contrainte ou engagements institutionnels, adopte et choisit les éléments qui s’adaptent le plus à ses désirs ou à ses recherches personnelles. Le New Age n’accepte aucune vérité en dehors de l’expérience subjective. Une liberté qui débouche dans le dogmatisme de la pure subjectivité. Une « spiritualité » qui n’unit pas mais qui au contraire nous éloigne les uns des autres.

De nature changeante et sans fondateurs concrets, ce courant évolue silencieusement dans l’intimité, à travers la multiplication de cours payants, publications, conférences, groupes pseudo-religieux et sectes. Ce mouvement pénètre aussi dans les grandes religions et Églises historiques.


L’Ère du verseau et la tradition gnostico-ésotérique

Le mot New Age renvoie à une conception astrologique de l’Histoire. Nous passons de l’ère du Poisson – ère chrétienne – à celle du Verseau – ère New Age… Un nouvel âge dans lequel les religions classiques finiront et un nouveau paradigme émergera pour révéler ses secrets.

Le « grand secret » des mouvements gnostiques se vend à présent sur le « marché religieux ». L’initiation permet d’atteindre une vérité cachée : « Nous sommes la divinité ». C’est la conscience panthéiste, Dieu n’est plus une personne mais une énergie impersonnelle qui envahit tout ce dont nous faisons partie.

Cette conception se nourrit de la tradition ésotérique millénaire. L’ésotérisme et l’occultisme ont toujours avancé parallèlement aux religions traditionnelles. Mais le New Age les rend publics. D’où la diffusion de discours sur les anges, la cabale, l’alchimie, les apocryphes et la fascination pour la sorcellerie et les religions préchrétiennes.

Comme la théosophie, le New Age met l’accent sur les religions orientales auxquelles elle emprunte les éléments qui l’intéressent le plus, en les décontextualisant de leur cosmos, l’univers d’origine qui leur est propre.

 

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