07.03.2016 - Quatre ans de prison pour les deux trafiquants responsables de la mort du petit Aylan

Le procureur de Bodrum, ville de Turquie, avait requis 35 années de réclusion contre les deux syriens responsables du naufrage en septembre dans la mer Égée du bateau qui transportait le petit Aylan, sa famille et d’autres immigrés attirés par le soi-disant Eldorado européen.

Le tribunal turc a condamné  Muwafaka Alabash et Asem Alfrhad a seulement 4 ans de prison pour délit de trafic d’êtres humains et les a acquitté de l’accusation d’avoir causé avec « une négligence délibérée » la mort des 5 personnes noyées. Pour les juges les deux hommes ont bien organisé ce voyage vers l’île de Kos, la nuit du 2 septembre 2015, qui a finit en tragédie, comme bien d’autres. 

Ensemble au petit Aylan, dont la photographie du corps échoué sur le sable avait fait le tour du monde afin de culpabiliser les Européens, tenus comme responsables de ces naufrages à cause de leur politique pas encore assez ouverte et altruiste, étaient morts sa mère Rehan et son frère de 5 ans, Galip, ainsi que deux autres personnes.

Ce que les journalistes du système, les médias à collier, ne révèlent pas de cette triste histoire est le mauvais rôle du père de ce petit enfant. Dès les premières audiences du procès, les deux syriens condamnés ont accusé le père d’Aylan, Abdullah, comme étant un des organisateurs de la traversée et pilote du bateau envoyé depuis par les fonds. D’autre part, si la mère et les deux enfants n’avaient pas de gilets de sauvetage, le père en avait un. Une des rescapés avait témoigné en ce sens. D’autres zones d’ombres sur la responsabilité du père de l’enfant, sur son installation depuis de nombreuses années en Turquie, ce qui démontre qu’il ne fuyait pas la guerre, ont peut-être incité les juges turcs des deux autres passeurs à être indulgents.

Une indulgence que ne méritent certes pas ces trafiquants d’êtres humains, voleurs de misères ! Une indulgence qui ne peut avoir que des effets catastrophiques pour l’Europe puisqu’elle est un signal de faiblesse et de tolérance envers les mafias de passeurs.

Mais une indulgence qui doit plaire aux immigrationistes de tout poils et aux capitalistes à la recherche de mains d’œuvre à bas prix !

Francesca de Villasmundo

 

Source : Médias-Presse-Info

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