05.03.2016 - Au tour de deux Casques bleus canadiens d’être maintenant accusés d’inconduite sexuelle

On croyait que ça ne pouvait arriver qu’aux autres, mais, après les Africains, au tour de deux policiers canadiens d’être accusés d’inconduite sexuelle en lien avec leur participation à des missions des Nations unies à l’étranger l’an dernier, selon un rapport publié vendredi 4 février par le Secrétaire générale des Nations unies, Ban Ki-moon.

Le rapport intitulé « Dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles » indique que, sur les 29 militaires et 84 policiers canadiens déployés en 2015, 2 policiers font l’objet d’allégation d’inconduite sexuelle.

Les pays en tête de ce triste palmarès du nombre d’allégations visant le personnel en tenue (militaires et policiers confondus) la République démocratique du Congo, qui occupe la première place avec 7 personnes visées, le Maroc et l’Afrique du Sud (4 personnes visées chacun), le cameroun, la République du Congo, le Rwanda et la Tanzanie ( 3 personnes visées).

Le Canada, lui appartient au peloton suivant et se retrouve avec le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi et le Gabon, qui ont tous 2 personnes visées par des allégations d’inconduite sexuelle.

Le document indique que, dans l’un des cas, une enquête de 55 jours a permis de découvrir que le policier canadien avait mis une femme enceinte et avait eu un enfant. L’homme a été retiré du pays où il avait été déployé et suspendu pendant neuf jours.

L’autre cas fait toujours l’objet d’une investigation, précise le rapport. Aucun autre détail n’a été fourni concernant ces deux affaires.

L’exploitation et les atteintes sexuelles de la part des Casques bleus ont fait la manchette cette année et l’inconduite sexuelle de certains membres des Missions de maintien la paix de l’ONU aurait fait au moins 63 victimes présumées ou confirmées dans le monde, soit 41 adultes et 22 mineurs, toujours selon le document.

À la suite de la colère suscitée par des allégations de violence sexuelle concernant les forces étrangères présentes en République centrafricaine, M. Ban avait ordonné l’an dernier que l’ONU redouble d’effort pour prévenir les agressions.

Il avait aussi adopté une politique de «tolérance zéro», en plus d’exiger que les présumés agresseurs soient jugés sur place par une cour martiale et soumis à des tests d’ADN afin d’être identifiés.

 

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