02.03.2016 - Après 27 ans, une femme n’a plus aucune chance de trouver un mari en Asie

Note du Bonnet : le ton compatissant, complaisant de l'article ne prendra pas avec nous. Il est facile de briguer des responsabilités pour ensuite se chercher des excuses et pointer du doigt autrui. La gente féminine est-elle aujourd'hui capable de faire son introspection ?

Pour décrypter l'arnaque du féminisme, faussement émancipateur et égalitaire, mais véritablement castrateur, nous laisserons la parole à l'excellent Roi de la jungle : "Pour un homme, comprendre sa valeur est une menace pour les intérêts de la femme. Le féminisme réclame que les femmes soient libres de leur sexe (pouvoir coucher avec les beaux gosses de leurs 15 à 30 ans) mais critique les hommes de 35 ans qui refusent les femmes de 35 ans ! Elles veulent profiter de leur valeur maximale (belle et jeune) pour s’amuser, mais empêchent les hommes de faire de même puisque cette période correspond justement à leur propre déclin (et leur dernière chance d’avoir des enfants)."

 

Au-delà de cet âge fatidique, une femme n’a plus aucune chance de trouver un mari en Asie. Surtout si elle est éduquée 
et fait carrière. L’une de ces laissées-pour-compte raconte

Wan-chi Cheuk est pressée. Elle vient de terminer un rendez-vous professionnel à Soho, le quartier branché de Hong Kong, et elle en a un autre dans une heure. Elle pose une paire de talons aiguilles dorés sur la table du café et s’assied. Elle est impeccable, avec sa robe blanche vaporeuse et ses lèvres rouge vif.

Cette Djette, écrivain, actrice et cinéaste de 36 ans est l’image même de la femme d’affaires accomplie. Ces deux dernières années, elle a publié cinq livres, dirigé un film et écrit et interprété son propre spectacle humoristique. Elle s’apprête à partir en vacances à Taïwan avec un groupe de copines, puis au Pérou en solo.

Mais cette petite brune cache un pénible secret. «Je me sens seule, confie-t-elle de sa belle voix grave, en fronçant les sourcils. A passé 30 ans, je suis considérée comme une Sheng-nu («un reste de femme» en chinois), car je ne suis pas mariée.» Wan-chi Cheuk appartient à une génération de femmes éduquées qui ont réussi dans la vie, mais qui peinent à trouver un partenaire.

On les trouve dans les métropoles chinoises, à Hong Kong, au Japon et en Corée du Sud. Elles sont médecins, avocates ou traders. Et elles sont de plus en plus nombreuses. En Chine, l’âge moyen du mariage est passé de 19 ans en 1950 à 27 ans aujourd’hui. En 2007, le gouvernement chinois a officiellement introduit dans son lexique le terme Sheng-nu, pour décrire les femmes célibataires de plus de 27 ans.

Jeune donc docile

Le phénomène a pris une telle ampleur qu’il a fait l’objet d’une série télévisée en Chine, Will You Marry Me and My Family? Singapour s’est doté d’une agence gouvernementale, Social Development Network, chargée d’aider les célibataires munis d’une éducation tertiaire à trouver un partenaire. Et certaines Coréennes tiennent des cérémonies – surnommées bihonshik – pour fêter leur célibat, lors desquelles elles revêtent de longues robes blanches.

 

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Commentaires   

 
0 #4 Line 03-03-2016 18:31
Cet article illustre surtout un carcan culturel dans lequel ces femmes n'ont plus leur place. J'aurais tendance à ne rien dire de plus relativement à cette situation spécifique puisque je ne vis pas là-bas.

Mais ici-même, effectivement, plus la femme s'instruit et s'accomplit plus elle réduit le spectre d'hommes avec lequel elle sera susceptible de pouvoir partager sa vie. Ce triage est positif.

Faire carrière ne réduit pas ses chances de fonder une famille non plus, pour autant que ceci ne la transforme en monstre d'égocentrisme. Mais ces égocentriques n'ont pas besoin de diplôme et de carrière pour exister, elles sont issues de tous milieux. Les valeurs et les aspirations s'acquièrent avant la carrière.

La femme ne doit simplement pas jouer l'homme et surtout pas avec celui qui pourrait devenir le sien.

Finalement, dommage pour celles qui se réveillent trop tard, elles n'ont pas vu le temps passer alors qu'elles vaquaient à des choses plus importantes. L'échantillon des possibilités se rétrécit avec le temps qui avance.
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0 #3 Tino - Le Bonnet des Patriotes 03-03-2016 05:11
@Mariam:

N'oublions pas, premièrement, le second degré omniprésent sur ce blogue. Second degré étant d'ailleurs bien souvent l'apanage des gens bien conscients que ce qu'ils proposent n'est pas non plus la panacée ...

Ensuite, bien que de manière il est vrai très anthropocentrée , le Roi affirme les bienfaits de la religion et du contrat sacré qu'on appelle mariage (ici et ici : http://leroidelajungle.fr/theorie-du-genre/ - http://leroidelajungle.fr/valeur-femme/).

A la lumière de ces postulats, le constat froid et lucide qu'il dresse sur notre société moderniste ne peut plus que heurter et s'apparenter à du cynisme pur : comment le quidam moyen, galérien sans talent, inexpérimenté, prisonnier des villes de grande solitude, peut-il espérer se muer en un homme accompli et responsable d'autrui si ce n'est par un travail considérable sur lui-même qui lui permettra de se démarquer de la masse ? Il est bien beau de parler de spiritualité et d'âmes sœurs, encore faut-il trouver l'interlocutrice

Et quoiqu'on puisse dire, celle-ci ne se penchera pas sur le sort de pleurnichards indécis qui ont choisi de jeter aux orties la maxime céleste : "Aide-toi et le Ciel t'aidera" !

Et les moyens d'y parvenir relèvent également (auri sacra fames !) du matérialisme. Aussi la gent masculine, qui se contenterait bien volontiers d'eau fraîche et de verdure, se voit-elle contrainte de raisonner en termes de séduction, de rendement, d'attrait physique, etc

En gros, composer avec les vicissitudes de l'époque, un peu comme cette mère qui n'a d'autre choix de recourir à l'industrie pharmaceutique pour soigner son enfant, car l'être humain a ses limites. A la différence près que l'homme moderne se doit non d'avouer les siennes, mais de les transcender pour ne pas finir seul ou mal accompagné ...

Une fois l'homme récompensé de ses efforts par une relation stable, pourquoi ne pas alors aborder l'aspect spirituel de la relation amoureuse ?
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+1 #2 Mariam 02-03-2016 13:41
J'ai lu quelques articles du "roi de la jungle" cité dans l'introduction du texte. Sa vision est cohérente pour quelqu'un qui ne croit pas en l'âme ou en Dieu. Sa vision est cohérente pour la partie de la population qui a "enterré" la notion d'être plus qu'un simple corps, d'être plus qu'un animal.

Pour moi, à titre personnel, sa vision est incomplète et les fruits de celle-ci ne perdureront pas dans le temps. Elle est totalement "insatisfaisant e"... lorsque l'on cherche plus que ce qu'un corps ou des biens matériels peuvent offrir.

La naissance à la vie spirituelle et la progression de celle-ci au cœur de tout être vivant transforment souvent les désirs de celui-ci et ses intentions, ses intérêts. Les instincts de base se retrouvent, au fil du temps, "purifiés" si je peux dire ça comme ça. La vie spirituelle décentre l'être humain de son Ego et le tourne vers les autres. Vivre pour soi, pour obtenir et garder des biens matériels, des êtres humains, une position sociale ou n'importe quel autre vanité ( par vanité, je désigne tout ce qui est appelé à mourir, se perdre, se détruire, qui est périssable) .... c'est vide... et on en fait rapidement le tour.

Vivre et donner sa vie pour les autres, pour un bien plus grand, pour autre chose que simplement soi, nous pousse à chercher quelque chose de plus élevé dans le partenaire de vie que l'on désire. On cherche alors, ce je-ne-sais-quoi dans l'âme et la volonté de l'autre, dans ce qu'elle fait, dit, et mêmes dans ses silences, ... dans sa vérité.

Si une majorité de gens se marie uniquement pour tout ces intérêts simplistes, ces gains égoïstes dont le "roi de la jungle" semble être si friand... il peut bien y avoir tant de divorces, de séparations. Dans ces intérêts (ou biens), il n'y a pas l'Amour, et seul l'Amour "plus Agape que Eros" sait durer.

La vie spirituelle ne fait pas des gens des anges... Oh non! Mais elle pousse l'humain à se dépasser, à ne pas se surprendre de ses faiblesses ni de celles des autres... elle enseigne à se relever quand l'on tombe, à se pardonner et pardonner au autres. Elle lui montre la beauté tant dans la vulnérabilité de l'autre que dans ses forces... elle tient compte de l'être ... et non seulement de la plastique de l'autre qui ne devient vite que pourriture sans âme...

Souhaiter trouver quelqu'un de bien (et si possible, en santé) pour avoir une vie heureuse à deux et pour fonder une famille ça va, c'est honorable, sain et normal MAIS, ça ne doit pas devenir une chasse à perfection.... que l'on ne peut jamais soi-même offrir à l'autre. Tôt ou tard, dans n'importe quelle relation, on touche des "vides" dans l'autre et soi-même... même si tout son Pedigree prétendait le contraire... et parler uniquement de Pedigree physique (ou biologique et psychologique) quand l'on traite de relations amoureuses "humaines" c'est franchement "bête"!
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0 #1 Mathieu Plourde Turcotte 02-03-2016 10:04
Que c'est triste... ;-)
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