01.03.2016 - Exemple de l’absurdité à laquelle mène la discrimination positive en Australie

La réconciliation des peuples qui composent l’Australie est loin d’être gagnée. En témoigne cette étonnante affaire d’une employée aborigène qui poursuit en justice des étudiants pour des motifs raciaux.

Une employée de l’unité aborigène de l’Université technique du Queensland (nord-est du pays) a porté plainte en vertu des lois de discrimination raciale de l’Australie et demande des dommages et intérêts de 250 000 $ australiens. L’affaire concerne un incident qui s’est déroulé en 2013 : trois étudiants ont tenté d’utiliser un laboratoire informatique de l’unité Oodgeroo réservée aux aborigènes.

Selon des documents récemment déposés au greffe de la Cour fédérale australienne, Cindy Prior a remis en cause l’identité raciale d’un des étudiants, Alex Wood. M. Wood affirme que, en compagnie de deux autres étudiants, il avait commencé à utiliser un ordinateur dans l’unité Oodgeroo quand Mme Prior lui a « demandé agressivement » de révéler son identité raciale. Après l’avoir déclinée, l’administratrice aborigène aurait dit d’un « ton agressif et désagréable » qu’il ne pouvait rester dans ce laboratoire parce qu’il n’était pas aborigène. Mme Prior a alors exigé que les trois étudiants quittent le laboratoire « immédiatement en raison de leur identité raciale ». 

Selon le journal The Australian, l’administratrice aborigène a fait valoir que ce lieu était « un espace autochtone réservé aux étudiants aborigènes et du détroit de Torres » et qu’il y avait d’autres endroits où ils pourraient utiliser des ordinateurs. Elle a demandé aux étudiants de quitter les lieux, ils sont partis paisiblement. Alex Wood s’est plaint une heure plus tard sur une page Facebook de l’université : « Viens de me faire expulser d’une salle informatique aborigène non indiquée. L’université combat la ségrégation par la ségrégation ». Mais à cause de ce message sur un réseau social, Alex Wood est poursuivi en justice pour haine raciale. « Je ne parviens pas à comprendre comment cet acte relativement mineur me rend passible de poursuites criminelles pour “discours haineux” et une demande de dommages et intérêts et de plus de 250 000 $ », a-t-il déclaré dans sa déposition sous serment. « Ma mère est veuve. Cet incident nous a causé, à elle et à moi, beaucoup de détresse et de contrariétés. Je ne suis pas une personne raciste et personne ne l’a jamais suggéré à mon sujet. Je n’ai presque pas d’économies… », a ajouté Alex Wood.

 

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Commentaires   

 
0 #2 Mike D 02-03-2016 08:23
Merci pour l'information !
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0 #1 Louis 01-03-2016 23:04
Médias-Presse-I nfo a pris de le début d'un article de Pour une école libre au Québec (supprimant au passage ce qui pourrait faire penser au projet de loi 59... qui s'applique au Québec)


http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2016/02/australie-poursuite-dune-employe-dune.html
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