27.02.2016 - Le pape aux couples séparés : ne faites pas de vos enfants des otages

Fidèle à sa méthode pour faire avancer chacun dans la vérité, le pape François a évoqué mercredi 24 juin lors de l’audience générale la question des couples séparés et des divisions familiales. Pointant la grave responsabilité de chacun envers les enfants et la protection de leur âme, il fait dans le même temps appel à la charité, pour « aborder les personnes avec le cœur miséricordieux [de Dieu] ».

Soleil et pluie. En cette fête de saint Jean-Baptiste, le ciel comme les mots du pape ont pris des nuances fortes et contrastées lors de l’audience générale délivrée place Saint-Pierre le 24 juin.

Et le pape François, continuant son enseignement sur la famille en vue du synode prochain, s’est tourné aujourd’hui vers les graves questions des drames conjugaux. Sans édulcorer ni la gravité des faits, ni la force salvatrice du message évangélique, selon la méthode qu’on lui connaît.

« Dans les familles elles-mêmes, on se fait du mal, et c’est ce qui peut arriver de pire », annonce-t-il, pour citer « des paroles, des actions – ou des omissions – qui au lieu d’exprimer l’amour, l’amoindrissent, voire le blessent mortellement. Quand ces blessures, qui sont encore curables, s’aggravent, elles poussent à chercher compréhension, soutien et consolation ailleurs. Mais ces “soutiens” ne pensent pas toujours au bien de la famille. Et la désagrégation de l’amour conjugal retombe alors sur les enfants. »

Les enfants, c’est justement à eux que le Christ s’intéresse dans l’Évangile (Mt 18 2-6, en encadré ci-dessous) proclamé en huit langues au début de l’audience. Pour mettre en garde vertement ceux qui les scandalisent.

Quand l’Évangile s’enflamme pour défendre les enfants

« Jésus appela un petit enfant ; Il le plaça au milieu d’eux, et Il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’il soit englouti en pleine mer. »

 

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