27.02.2016 - Afrique : favoriser l’accès à l’eau potable avec l’énergie solaire

It’s about my Africa est une plateforme de financement participatif récemment lancée par l’Ivoirien Thomas Kacou afin de résoudre le problème de l’accès à l’eau potable sur le continent africain. Pour tenter d’enrayer ce fléau, le jeune entrepreneur compte notamment s’appuyer sur le système de purification d’eau développée par la start-up toulousaine Sunwaterlife. Retour sur un projet qui allie énergie et humanitaire.

Un système solaire pour purifier d’eau

La jeune pousse toulousaine Sunwaterlife a terminé l’année dernière la mise au point de son dispositif nomade et autonome de purification d’eau baptisée Aqualink. Cette invention se présente sous la forme d’une valise dont la fonction est de filtrer et de nettoyer l’eau douce polluée. Et ainsi la débarrasser des bactéries et autres virus vecteurs de maladies comme le choléra.

Mais c’est grâce à son système photovoltaïque embarqué que l’Aqualink a attiré l’attention de Thomas Kacou. Complètement autonome d’un point de vue de son alimentation électrique, le dispositif de Sunwaterlife se révèle en effet être une solution particulièrement adaptée à l’Afrique, où de nombreuses régions ne sont pas connectées au réseau électrique.

Selon ses concepteurs, l’Aqualink a d’ailleurs été conçue en fonction des spécificités locales de ce continent. « Elle est très résistante puisqu’elle est conforme aux normes de l’Otan, elle n’est pas trop lourde et elle est très facile d’utilisation ». Une autre caractéristique primordiale sur un continent où ce sont souvent les enfants qui « sont de corvée d’eau et doivent donc pouvoir s’en servir sans problème ».

3.000 litres d’eau purifiés par jour

Grâce à ses panneaux solaires et ses membranes d’ultrafiltration, le système Aqualink permet de purifier jusqu’à 3.000 litres d’eau en une seule journée. Une performance qui permettrait de produire les volumes d’eau potable nécessaires aux besoins quotidiens de quelques 600 personnes.

Autre point fort du partenariat avec la startup toulousaine : elle possède déjà un réseau de partenaires en Afrique. De quoi faciliter le déploiement des valises Aqualink mais également leur maintenance et le suivi des pompes sur place.

Selon ses calculs, Thomas Kacou estime qu’il serait nécessaire de récolter un milliard d’euros pour favoriser l’accès à l’eau potable à 100 millions d’Africains qui en sont aujourd’hui dépourvus. Un objectif inatteignable mais qui n’empêche pas le jeune Ivoirien d’être ambitieux : avec sa campagne de crowdfunding (qui se termine fin février), il vise un million d’euros de don. De quoi assurer le déploiement de valises Aqualink pour fournir de l’eau potable à 100.000 Africains.

 

Source : L'énerGeek

Commentaires   

 
0 #1 Mike Deschamps 27-02-2016 10:19
Il faudrait voir qui finance tout cela depuis les coulisses et voir si il n'y a pas une certaine élite américaine eugéniste. Pour refiler de l'eau avec des composants chimiques qui rendent les gens stériles, ces gens seront au rendez-vous.
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