26.01.2016 - Même la gauche bobo commence à le constater : Cologne, le révélateur d’un échec d’intégration

Note du Bonnet : bon, ne rêvons pas non plus, "Libération" (sic) ne va pas jusqu'à poser la question suivante, pourtant essentielle lorsqu'il s'agit de comprendre les méfaits du multiculturalisme immigrationniste : "les Maghrébins d'Allemagne peuvent-ils vraiment justifier leurs actes par un éventuel ressentiment à l'égard de l'époque coloniale ?" ... Question qui d'ailleurs vaut également pour d'autres pays tels que la Suède ou le Danemark !

Après les agressions sexuelles du 31 décembre, les regards convergent sur un quartier de Düsseldorf où agissent des immigrés d’Afrique du Nord coupés de la société allemande et organisés en bandes violentes.

C’est le quartier que la plupart des habitants de Düsseldorf aimeraient voir disparaître de leur cossue cité. Surnommé «le Maghreb», près de la gare, dans le sud-est de la ville, il est sous le feu des projecteurs depuis les agressions de la Saint-Sylvestre dans la ville voisine de Cologne. A plusieurs reprises depuis qu’a éclaté le scandale, des enquêteurs ont fait part à mots couverts de leur «conviction» que les agresseurs de Cologne pourraient «être liés» aux bandes de criminels originaires du Maroc et d’Algérie, particulièrement actives à Düsseldorf, mais aussi à Dortmund, Cologne, Essen ou Duisbourg.

«Les jeunes Maghrébins se font remarquer de façon particulièrement négative, souligne un travailleur social de Düsseldorf. Ils boivent massivement de l’alcool, et sont plus souvent que les autres sous l’influence de médicaments forts. Mais, jusqu’à présent, ils se faisaient surtout remarquer pour des affaires de vols ou de coups et blessures. Pas pour des agressions sexuelles.» En Allemagne, sociologues, psychologues et spécialistes des migrations s’interrogent toujours sur l’interprétation à donner à la vague inédite d’agressions sexuelles du nouvel an.

Descente de police. La présence maghrébine dans le quartier remonte aux années 60 et 70, lorsque la première vague de migrants est arrivée pour travailler dans les mines de la région. Au «Maghreb», la boulangerie s’appelle «Casablanca», les drogueries vendent des plats à tajine, le magasin de décoration est spécialisé dans les divans à l’orientale. L’entreprise en bâtiment du quartier avec pignon sur rue s’appelle «Ramadan Constructeurs». Un groupe de jeunes femmes voilées sort de chez le «créateur en pâtisseries Tanger». Seuls l’église et son jardin d’enfants catholique, ainsi que les petits chats en porcelaine trônant à toutes les fenêtres des rez-de-chaussée entre vitres et rideaux rappellent qu’on se trouve ici en Allemagne. «A partir de là, ça devient problématique», prévient Saïd, 24 ans, un habitant du quartier, en désignant le carrefour de la Ellerstrasse avec la Linienstrasse, le poumon du quartier du «Maghreb». Trois jours après une spectaculaire razzia, le week-end dernier, les dealers et les voleurs à la tire ont retrouvé leur «poste de travail» le long de la Ellerstrasse. Quarante personnes - des Marocains et des Algériens non domiciliés dans le quartier - ont été arrêtées lors de cette descente massive de police. Tous ont été relaxés, faute de charges suffisantes. L’opération des forces de l’ordre dans ce quartier populaire sensible était prévue de longue date, avant même les agressions de la Saint-Sylvestre à Cologne. «Mais nous avons bon espoir de trouver des éléments qui pourraient aider à faire avancer l’enquête autour de ces agressions», précise Frank Kubicki, responsable de l’opération au sein de la police.

Aubaine. L’enquête sur les agressions de Cologne progresse lentement. Trois semaines après, la police assurait avoir arrêté un premier suspect. L’homme, un Algérien de 26 ans vivant dans un foyer de réfugiés de Kerpen, près de Cologne, est le premier à être inculpé pour «agression sexuelle». A ce jour, une vingtaine de suspects, presque tous maghrébins, sont en détention provisoire, la plupart pour vols ou coups et blessures. Certains ont officiellement demandé l’asile politique en Allemagne. Les autres sont clandestins. Plusieurs des téléphones portables volés aux jeunes victimes ont été retrouvés dans des foyers de réfugiés de la région.

 

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