16.01.2016 - « Des gens de gauche prônent la soumission devant la violence qui menace l'Europe »

Viols à Cologne, incendies des églises en Seine-et-Marne, etc. A de tels sujets on ne dit pas la vérité au public, estime Dominique Jamet, vice-président de Debout la France. Dans son interview il décrit pour RT les détails de cette situation.

RT France : Vous avez indiqué en revenant sur les viols à Cologne ou les incendies de deux églises en Seine-et-Marne, qu’à ces sujets on ne dit pas la vérité, car elle dérange. Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ?

Dominique Jamet (D.J.) : D’une manière générale, la guerre et l’information ne font pas bon ménage. Dès qu’il y a une guerre ou la situation que nous connaissons actuellement, qui est proche de la guerre, des phénomènes de censure, d’autocensure se manifestent. Je crois que nous sommes à l’heure actuelle en France et dans d’autres pays dans cette situation.

La police suédoise, de l’un des pays réputé le plus démocratique de la Terre, a essayé de cacher des incidents semblables à ceux de Cologne pendant quelques jours. De la même manière, l’information a été dans un premier temps minorée et dans un deuxième temps révélée puis amplifiée à propos des incidents qui ont eu lieu en Allemagne, à Cologne, à Hambourg, à Munich, à Stuttgart, à Berlin. Cela montre bien qu’il y a une tendance à l’heure actuelle en fonction de la menace terroriste, à essayer de cacher, de dissimuler et de sous-évaluer certaines actions.

La raison en est simple : c’est que, à tort ou à raison, un certain nombre d’autorités publiques considère que dire la vérité révélant dans son ampleur tel ou tel type d’incident, nuirait au moral de la population, affolerait les gens, créerait peut-être les conditions d’affrontement entre telles ou telles communautés.

C’est pourquoi manifestement la tendance générale dans l’Europe de l’Ouest ou en France, à l’heure actuelle, est plutôt d’essayer de cacher une partie de la vérité.

Après, on peut se tromper, parce que lorsqu’on est dans une situation où on ne peut plus faire confiance à l’information, parce qu’elle est mise sous le boisseau, contrôlée, censurée, biaisée, il arrive du coup que l’on soupçonne des dissimulations même quand il n’y en a pas.

Lorsque l’autre jour en France deux églises ont brûlé à quelques heures d’intervalle et à quelques kilomètres de distance, près de Fontainebleau, et que dans le même temps une croix a été renversée en forêt de Fontainebleau, et que la police a presque tout de suite dit qu’il n’y avait aucun rapport entre ces trois incidents, j’ai cru que ce n’était pas possible, alors qu’il semble – je le dis avec précaution – que c’était la vérité.

 

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