15.01.2016 - Heureusement, le ridicule ne tuera pas les jeunes libertaires !

Environ une cinquantaine de personnes ont enlevé simultanément leur pantalon et affiché les couleurs de leurs sous-vêtements, dans le cadre du désormais traditionnel «No Pants Montreal Metro Ride», aujourd’hui, dans le métro.

Le signal a été donné à la station Mont-Royal, où tous ont pris des wagons différents afin d’investir les lieux pendant quelques heures, à la surprise des usagers du métro.

Seuls ou en pleine discussion, les participants, en forte majorité des hommes, avaient comme intention de tout simplement sortir des conventions sociales pour un moment. Un prérequis: rester sérieux malgré la situation.

«C’est vraiment un événement qui sort de la vie de tous les jours, ce qui est le plus intéressant», a expliqué Maxime, un ingénieur qui voulait être présent pour une deuxième année.

Pour celui qui y participait seul, ce moment loufoque est aussi un moyen de rencontrer de nouvelles personnes.

«J’ai vu cela l’an dernier, je venais tout juste d’arriver à Montréal, et je me suis retrouvée dans ce monde parallèle», a indiqué Vanessa, une infirmière, quelques minutes avant d’enlever son pantalon. Selon elle, ce genre de rassemblement permet de «libérer ses complexes».

Yannick, qui portait des sous-vêtements moulants et bien colorés, avait pris soin d’amener le roman «50 Shades of Grey», question d’attirer les regards. D’ailleurs, il n’avait aucune hésitation à sortir à une station où il serait seul en sous-vêtement sur le quai.

Plusieurs nous ont affirmé n’avoir «qu’une seule vie à vivre», une raison qui les motive assez pour enlever leur pantalon en public. Dans les wagons et sur les quais, les usagers souriaient. La situation engendrait naturellement les discussions entre voisins.

Pour Valérie, qui attendait des amis au métro Mont-Royal, voir des gens en petite tenue n’était pas si surprenant.

«C’est super sympa et ça permet de voir le métro différemment, ce qui change du quotidien, a-t-elle dit. Ça va avec la vie montréalaise, jeune et décalée.»

«À Montréal, tu peux être qui tu veux, nous a dit une femme accompagnée de membres de sa famille, tous des spectateurs amusés. Tout cela est bon pour l’esprit!»

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Commentaires   

 
0 #1 Mathieu Plourde Turcotte 16-01-2016 06:54
Bon bon bon... ça s’excite le poil prépubaire des jambes pour un rien.

L'expression "culotté" en prend pour son rhume.
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