15.01.2016 - Femmes violentées à Cologne : toutes les pistes mènent à Londres

Wilders arrive ! PEGIDA se réjouit de l’arrivée de Geert Wilders, la marionnette islamophobe des néo-conservateurs anglo-américains, à Dresden en 2015. Wilders a été l’assistant parlementaire du commissaire européen Fritz Bolkestein. Aujourd’hui il se colore les cheveux pour apparaître de « pure souche » hollandaise...

Il ne s’agit pas de quelques violeurs qui, à tour de rôle, abusent de leur victime, mais de dizaines, voire de centaines d’hommes, qui se jettent sur une ou plusieurs femmes, pour arracher leurs vêtements, les toucher, les pénétrer avec leurs doigts, les battre ou les blesser.

Récit des évènements de la Saint-Sylvestre à Cologne ? Non ! Bien que la description y ressemble, il s’agit d’un extrait d’un article publié par Le Monde le 25 avril 2013 relatant la pratique du taharosh (« harcèlement sexuel » violent) en Egypte. Lorsque les Égyptiennes et les Égyptiens descendaient en 2013 sur la Place Tahrir (Place de la Libération), le gouvernement Morsi, soutenu par les Frères musulmans et Obama, organisa des taharosh pour tenter de briser la contestation.

Cependant, pour Le Monde, la pratique est suffisamment endémique dans le pays pour que l’auteur la qualifie d’« 11e plaie d’Egypte », tout en prenant soin de préciser que ce comportement barbare s’explique en partie par « la transformation progressive de la société depuis le milieu des années 1970 ». Rompant avec l’héritage nassérien,

Les Égyptiens ont été encouragés à chercher du travail à l’étranger. Beaucoup de gens modestes sont partis dans des pays du Golfe, pour revenir ensuite avec des épouses voilées, de l’argent plein les poches etdes idées wahhabites. Ces nouveaux riches ont eu une influence d’autant plus grande sur la société qu’ils étaient relayés par le militantisme islamique dans les quartiers. L’État, en pleine libéralisation économique, s’est désengagé de certains secteurs comme la santé, permettant à des groupes fondamentalistes de prendre la relève, avec d’importants soutiens financiers venant d’Arabie saoudite ou du Qatar.

Interrogations sur Cologne

Dix jours après, le taharosh de Cologne apparait de moins en moins comme un cas isolé : à Hambourg, Francfort, Bielefeld, les mêmes attouchements, insultes, vols, viols ont été recensés… Rien qu’à Cologne, plus de 500 plaintes ont été déposées, alors qu’à Hambourg, 133 ont été comptabilisées.

  1. Le ministre de la Justice, Heiko Maas (SPD), n’écarte pas l’idée que les attaques de Cologne aient été organisées : « Lorsqu’une telle horde se retrouve pour commettre des délits, cela semble d’une manière ou d’une autre organisé. Personne ne pourra m’expliquer que cela n’a pas été décidé ou préparé », a-t-il expliqué dans Bild am Sonntag ;
  2. Ce que l’on sait, c’est qu’un certain nombre des délinquants, via les réseaux sociaux (twitter, facebook) se sont donnés rendez-vous à Cologne et que certains d’entre eux sont venus d’autres villes allemandes et aussi de pays étrangers géographiquement proches tel que la Belgique et des Pays-Bas ;
  3. On peut s’interroger sur l’attitude de la police allemande. Avait-elle, comme la police suédoise, instruction d’étouffer l’évènement pour ne pas jeter de doute sur la politique gouvernementale d’accueil massif à l’immigration ? Deux éléments permettent de le croire. D’abord, après des centaines d’actes d’harcèlement sexuel et de vol de téléphones portables, commis entre 21h et 8h du matin, la police publie un communiqué laconique affirmant que comme chaque année la Saint-Sylvestre s’est passé dans la joie et la tranquillité ! Ensuite, le chef de la police de Cologne est mis à pied pour avoir affirmé que les personnes sur lesquelles il enquête sont « originaires en grande partie de pays d’Afrique du Nord » et « en grande partie des demandeurs d’asile et des personnes se trouvant en Allemagne illégalement ». Cette caractérisation des auteurs disparait rapidement de la communication de la police ;
  4. Ce n’est que lorsqu’un rapport interne de la police est « fuité » dans la presse, que le scandale éclate ;
  5. L’indignation suscitée par les évènements, une fois rendue publique, provoque, à juste titre « un tollé », et est immédiatement exploité par l’extrême droite identitaire et la droite populiste islamophobe, en particulier le groupe PEGIDA (Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident). Et à la tête de la manifestation de PEGIDA le samedi 9 janvier à Cologne, on voit défiler un certain Tommy Robinson, fondateur de l’English Defense League (EDL) et aujourd’hui responsable UK pour PEGIDA.
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