09.01.2016 - Le Mali appelle Vladimir Poutine à l'aide

Note du Bonnet : nous ne sombrerons jamais dans l'anticolonialisme primaire, émanation de l'ethnomasochisme si nuisible à notre civilisation ... Et c'est justement en vertu de cela que nous comprenons le sentiment qui anime le peuple malien !

Car le néocolonialisme, la Françafrique, le mécanisme véreux du franc CFA, les guerres par factions interposées (menées d'ailleurs pour le plus grand profit de nos maîtres à tous anglosaxons), toutes ces politiques adoptées par l'anti-France d'aujourd'hui sont bien pires que le colonialisme de l'époque impériale qui, malgré toutes les exactions qu'on peut à juste titre lui imputer, avait le mérite de bâtir un minimum de stabilité sur le continent africain !

Malgré tous les efforts de la France et de l'Onu pour stabiliser la situation au Mali, les Maliens sont pessimistes quant à l'incertitude grandissante dans le pays.

Alors que le gouvernement du pays est inactif, ses habitants espèrent mettre fin à la crise et à l'incertitude en appelant à l'aide le président russe Vladimir Poutine pour qu'il résolve leurs problèmes, a annoncé le journal malien Actusen.com.

Dans cette optique, une commission spéciale entend recueillir 8 millions de signatures de citoyens du pays afin que le président russe "intervienne dans la crise malienne".

Les Maliens croient que "la Russie doit sauver le Mali". Ils ne sont pas satisfaits des progrès accomplis par la France en termes de règlement de la crise, déclarant que "la France n'est pas pour la paix au Mali". C'est pourquoi, citant en exemple les actions des forces aérospatiales russes, les Maliens ont décidé de demander de l'aide au numéro un russe.

Malgré la présence de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), l’opération anti-terroriste  "Barkhane" menée par les Français et de l’accord d’Alger, conclu entre le gouvernement malien et les rebelles touareg, la situation dans le pays reste très tendue.

Le week-end dernier, dans la ville de Ségou au sud du Mali, des "patriotes locaux" ont lancé une pétition. Ainsi, avec un représentant dans chaque ville du pays, la commission va tenter de recueillir 8 millions de signatures auprès des Maliens afin de légaliser leur initiative.

D'après les Maliens, les autorités maliennes donnent l'impression de ne pas maîtriser la situation.

Le nord du Mali était tombé, en mars-avril 2012, sous la coupe de djihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l'armée malienne face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Les djihadistes ont alors été dispersés et ont été en grande partie chassés du pays à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes et étrangères.


Source: Sputnik News

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