02.01.2016 - L'État, notre vrai parent

Nous nous croyons libres. Libres de s’appartenir, gavés à satiété d’illusion démocratique. Un pouvoir minoritaire pour/contre la majorité. Nous n’avons que la décision d’un certain pouvoir d’achat ou plus précisément, de prêt, comme nos corps, nos vies.

Pourquoi faut-il enregistrer un enfant à sa naissance? Pour que l’État en reconnaisse sa paternité. Par l’acte de naissance, nous reconnaissons être citoyen. Le certificat de naissance en étant la confirmation et garantie. Or, être citoyen, c’est non seulement devenir sujet d’un souverain mais c’est avant tout se soumettre, de gré ou de force, à l’autorité d’un monarque (bonjour ma Reine) ou d'un État. Nous remettons entre ses mains nos vies pour qu’il en décide. Pourquoi devons-nous passer par cet intermédiaire pour indiquer que nous sommes vivants ou morts ?


Nous versons taxes et impôts afin qu’il nous prenne en charge? Qu’est-ce qui nous empêche de garder notre argent et de nous occuper nous-mêmes des personnes de notre entourage?

Déresponsabilisation. L’État se fait propriétaire de tout ce qui nous concerne et sous sa domination, tranquillement mais sûrement privatise ses (nos?) services. Il ne souhaite pas avoir de naissance non officielle, non enregistrée sous son pouvoir. Cela explique en partie pourquoi les sages femmes ne sont plus indépendantes et sont sous juridiction du Collège des médecins. Tout accouchement est maintenant sous haute surveillance. Dans beaucoup de pays en guerre actuellement, peu ont ce système de contrôle des naissances. Coïncidence? Certainement. Je délire.

Revenons à cette société démocratique. Prenez par exemple les règles à suivre lors d’un accident de voiture. Les accidentés sont conduits à l’hôpital. Demandez donc aux ambulanciers de ramener les blessés chez vous pour que vous vous en occupiez, en admettant que vous soyez médecin. Ou essayez de partir avec les blessés sans appeler les services d’urgences.Pas de chance, n’est-ce pas? Et si vous vouliez disposer du corps d’un mort, disons votre parent, que vous connaissez mieux que quiconque depuis 40, 50, 60 ans, vous est-il possible de le faire, malgré son testament qui le demanderait? Nullement. Aucune marge de manœuvre sur les vivants comme sur les morts.


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