SAINT-DAVID | Exaspérée par toutes les dépenses de la vie quotidienne, une femme a cessé de travailler pour fabriquer tout elle-même. Depuis, elle enseigne aux gens comment ils peuvent épargner en fabriquant jusqu’à leur papier de toilette lavable.
Julie Courchesne et son conjoint, Martin Dupuis, ont fondé en 2013 le Domaine Coquelicots, qui est devenu un modèle d’autosuffisance au Québec.
Depuis l’été dernier, ils ont fait l’acquisition d’une fermette à Saint-David de Yamaska, près de Sorel, où ils vivent en compagnie de 21 chats, une chienne, des pintades, des chèvres, des cailles, des canards, des poules pondeuses, des coqs à chair et des lapins.
Des cochons s’ajouteront sous peu. Ils cultivent aussi plusieurs légumes.
Souffrant d’allergies alimentaires sévères, Mme Courchesne peut maintenant contrôler la qualité de ce qu’elle consomme.
La femme de 36 ans fabrique notamment ses savons, sa lotion démaquillante, ses essuie-tout... jusqu’à son papier de toilette lavable, qui permet d’essuyer l’urine avec des carrés de coton conçus avec des tissus réutilisés.
Depuis qu’elle s’est convertie à son nouveau mode de vie et qu’elle n’achète presque plus rien, elle se dit plus riche.
École d’autosuffisance
Les productions maison permettent au couple d’effectuer de bonnes économies (voir autre page), si bien qu’il a eu envie de partager ses connaissances avec ceux qui sont tentés par l’autosuffisance.
«Partout, j’entends que les gens sont endettés, qu’ils n’ont plus d’argent. L’autosuffisance ne règle pas tous les problèmes, mais c’est une solution», partage-t-elle.
Celle qui est née «sur le béton» à Drummondville a développé des ateliers peu coûteux, au contenu accessible, qui s’offrent en quelques heures.
Le concept est adapté à la vie des gens d’aujourd’hui et force les propriétaires à admettre que le «cannage», par exemple, est devenu in au Québec.
Les formateurs se déplacent au sein des petits groupes qui demandent à les recevoir dans leur maison.
Ceux qui préfèrent suivre les ateliers à Saint-David sont les bienvenus.
Mme Courchesne et M. Dupuis parcourent aussi les marchés du Québec pour vendre leurs produits et propager la «bonne nouvelle».
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