26.12.2015 - « Grâce aux fidèles anglophones et aux innombrables immigrants, l’éternité sera libérale… »

Wowo! Avant de me lancer des tomates, de me faire le traitement Parizeau-1995, avant de me balancer toutes les accusations de racisme identitaire du monde, il importe de dire que cette citation, ce titre, n’est pas de moi! Les indépendantistes n’ont pas le droit de dire ces choses bien entendu.

Mais quand ce sont des fédéralistes, qui plus est des chroniqueurs fédéralistes qui bénéficient de larges tribunes, voilà qui est différent. La portée d’une telle affirmation devient donc bien différente.

Ces mots sont du chroniqueur de Quebecor et ardent fédéraliste Michel Hébert. Le texte date de 2010 et quand on le lit aujourd’hui, il devient encore plus intéressant en ce qu’il annonce, prévoie en quelque sorte, un « dangereux déséquilibre démocratique » induit par un électorat captif (les immigrants, le vote anglo, les électeurs plus âgés) qui ne se soucie guère de gouvernance et reporte au pouvoir un parti sans égards à son bilan. Michel Hébert fait référence à une conversation qu’il avait eue avec le chef de l’ADQ à l’époque, Mario Dumont :

« C’était décembre 2008, M. Dumont savait bien, il le sentait, que l’ADQ filait vers la défaite. Durant ces quelques minutes, debout dans l’allée, sur un pied et sur l’autre, forcé au tango des ornières, Mario Dumont, vingt ans de politique derrière la cravate, m’a dit ceci: le Parti libéral du Québec est tellement riche, les fédéralistes tellement puissants qu’ils représentent désormais une menace pour la démocratie. »

Le parti libéral du Québec, une menace pour la démocratie. 

Quand on regarde comment la Commission Charbonneau a foiré, comment le DPCP est vidé de ses effectifs là où il en aurait le plus besoin pour venir à bout d’enquêtes qui pourraient mettre en cause le financement libéral, la collusion; quand on constate que des enquêteurs chevronnés se plaignent d’obstruction à leur travail quand il vise le financement politique; quand on constate à quel point le droit de manifester est attaqué, balisé jusqu’à devenir si restrictif qu’il n,existe plus tant ce régime veut tout faire pour empêcher une mobilisation qui puisse s’étendre, comme en 2012, et risquer sa chute…

Les mots ne sont pas exagérés.

Plus loin, Hébert explique :

 

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