24.12.2015 - Depuis l’élection du gouvernement Couillard, le nombre de chômeurs a augmenté

QUÉBEC – Depuis l’élection du gouvernement Couillard, le nombre de chômeurs a souvent été supérieur à celui qui existait à la fin du gouvernement péquiste précédent.

Au printemps 2014, pourtant, un vote libéral devait signifier avant toute chose un vote pour la création d’emplois. Tandis que le Parti québécois devisait autour du référendum sur la souveraineté, le chef libéral Philippe Couillard, centré sur «les vraies affaires», se vantait de donner la priorité absolue à «l’économie et l’emploi». Il faisait miroiter le chiffre magique de 250 000 emplois créés en cinq ans, si on votait pour lui.

Or, 17 mois plus tard, il y avait plus de chômeurs au Québec qu’au moment de l’élection des libéraux. En données trimestrielles, à la fin du premier trimestre de 2014, le Québec comptait 340 500 chômeurs. Au terme du troisième trimestre de 2015, selon les données officielles les plus récentes de l’Institut de la statistique du Québec, on en dénombrait 347 300.

Heureusement pour les libéraux, la situation de l’emploi s’est améliorée au cours de l’automne. Selon les indicateurs économiques mensuels, il y avait 340 000 chômeurs en octobre et 330 500 en novembre.

Le premier ministre Couillard maintient l’objectif de 250 000 emplois créés avant la prochaine échéance électorale, soit en octobre 2018.

Pour y arriver, il compte notamment sur «l’effet libéral», ce surplus de crédibilité supposément associé au Parti libéral du Québec et devant attirer les investisseurs, stimuler l’économie et créer un climat favorable à la multiplication des emplois.

Force est d’admettre que «l’effet libéral» se fait toujours attendre, alors que la mi-mandat approche à grands pas.

Et c’est sans compter les emplois annoncés, et aussitôt perdus avant même d’avoir existé. L’exemple le plus récent: l’entreprise espagnole FerroAtlantica a renoncé en décembre à implanter une usine de silicium à Port-Cartier, un projet de 382 millions $. Pas moins de 345 emplois venaient de s’envoler.

Bon an, mal an, le nombre d’emplois s’accroît de toute façon d’environ 40 000 annuellement, peu importe les fluctuations de l’économie ou les politiques gouvernementales.

Le manque à gagner de 50 000 emplois, pour atteindre la cible de 250 000 d’ici 2018, devra donc être comblé par «l’effet libéral».

Dans l’ensemble, depuis l’élection des libéraux, le taux de chômage est demeuré relativement stable, légèrement en hausse, passant de 7,7 à 7,8 pour cent.

 

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