18.12.2015 - La Finlande annonce officiellement qu’elle préfère sortir de l’euro plutôt que de payer les dettes des autres

Au plus mal, la Finlande ouvre le débat sur l’abandon de l’euro

NOUVEAU COUP DE THÉÂTRE SUR L’EURO-TITANIC !
Le bobard de « l’Apocalypse en cas de sortie de l’euro » s’effondre.

Article publié pour la première fois en 2012

 

Par une déclaration fracassante – qui sera probablement cachée elle aussi à nos compatriotes par les médias à la botte des « euro-fascistes » -, la ministre finlandaise des Finances en personne, Mme Jutta Urpilainen, vient d’annoncer ce matin, dans le quotidien financier Kauppalehti, que :

« La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».

Et elle enfonce le clou :

« La responsabilité collective pour les dettes (…) et les risques d’autres pays n’est pas ce à quoi nous devons nous préparer. Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n’importe quelles conditions ».

La Finlande, qui est l’un des derniers pays de la zone euro à bénéficier d’une note de crédit triple A, entend se battre pour la conserver.

 

À LA DIFFÉRENCE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS, LE GOUVERNEMENT FINLANDAIS DÉFEND LES INTÉRÊTS DU PEUPLE FINLANDAIS FACE AU DÉLIRE EUROPÉISTE

Ce n’est à vrai dire pas tout à fait nouveau de constater que le gouvernement finlandais a à cœur de défendre les intérêts… du peuple qui l’a élu !

Vu de France, cela paraît incroyable, non ?

Ce petit pays de 6 millions d’habitants ne possède guère de richesses naturelles, à part des milliers de km² de toundra et de lacs. Et le peuple finlandais ne voit pas pour quelles raisons il devrait se saigner aux quatre veines pour aller rembourser les dettes d’autres pays, dont le patrimoine national est bien plus important que le sien.

1°) L’obtention de gages de la Grèce pour s’assurer que le peuple finlandais ne serait pas spolié

Ainsi, le gouvernement d’Helsinki avait déjà exigé, et obtenu, lors du deuxième plan d’aide à la Grèce l’an dernier, de conclure un accord bilatéral avec Athènes lui garantissant de récupérer les sommes avancées.

 

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