Par Philippe David
La semaine dernière, Radio-Canada s’est adonné à un exercice de propagande qui aurait gonflé de fierté Josef Goebbels lui-même en publiant une bande dessinée ridiculisant les climato-sceptiques sur son site Web. On aurait cru lire la Pravda soviétique au bon vieux temps de la Guerre Froide.
Essentiellement, selon cette BD, il existerait deux types de personnes. Les bonnes qui croient à l’hypothèse du réchauffement climatique anthropogénique (causé par l’homme) et les gros colons de négationnistes du climat, abreuvés par ces méchantes radios-poubelles de Québec et autres sources d’information douteuses.
Pour démontrer à quel point cette bande dessinée est mensongère, j’y ai relevé pas moins de quatre sophismes différents. Sans plus tarder, je vous les énumère.
L’épouvantail (ou la caricature)
La bande dessinée fait une caricature des climato-sceptiques en les faisant passer pour des ignares qui boivent de la bière et ne tiennent leurs informations que de sources douteuses pour mieux les ridiculiser. Cependant, cette technique évite toute critique honnête de leurs véritables arguments. Ce n’est pas en abattant une représentation caricaturale d’un adversaire que vous prouvez que vous avez raison. Au contraire, vous faites preuve de malhonnêteté intellectuelle.
L’appel à la popularité
Radio-Canada tente aussi de faire valoir que les climato-sceptiques ont tort en faisant appel à un supposé consensus de 97% des scientifiques. Ça aussi c’est fallacieux. Même en supposant que 97% des scientifiques s’accordaient pour dire que 2+2=5, ça ne change rien au fait que c’est mathématiquement faux. Donc qu’il existe ou pas un consensus de scientifiques qui disent que la Terre se réchauffe, que ce réchauffement est principalement causé par l’activité humaine et qu’il est dangereux (et il a été maintes fois déboulonné d’ailleurs) ne prouve absolument pas en lui-même que cet énoncé est vrai.
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