[Note du Bonnet : à faire lire tant aux padamalgamistes qu'aux laïcards hédonistes !]
Et si la radicalité de vie de l'auteur du "Seigneur des anneaux" était plus efficace que les bombes à guidage laser ?
Tout ce qui est « modéré », par définition, est bien loin d’être palpitant. Nous avons tendance à oublier que les jeunes ne réclament pas simplement de la « modération » mais qu’ils aspirent plutôt à donner leur vie pour une raison valable : l’offrir pour une cause, un idéal, un être, un enfant, etc.
Mieux encore, certains sont même prêts à donner leur vie pour de nombreux enfants, à une époque où la dénatalité devient le symptôme patent d’une « modération » toute mortifère.
J.R.R. Tolkien a connu 55 ans de bonheur dans le mariage. Qu’est-ce que Tolkien a fait que ne font pas tant de couples ? Comment s’y est-il pris ? La réponse est simple : il avait compris que l’amour réel implique le renoncement de soi-même. Les jeunes veulent être « radicaux ». Trêve de modération : ils veulent de la radicalité et faute de radicalité ils sombrent par excès dans le radicalisme.
Voilà où se situent les limites d’un islam « modéré » c’est à dire impuissant. Tant que cet islam là se cantonnera à des affirmations telles que « not in my name » (pas en mon nom) et s’interdira de se jeter corps et âme dans une lutte contre les injustices profondes qui sévissent dans de nombreux pays musulmans, à commencer par l’Arabie saoudite, pays qui garrotte les perspectives les plus élémentaires d’une vie libre, rien ne changera.
Un islam modéré qui ne s’implique pas, avec toute son énergie, en faveur de l’épanouissement d’une spiritualité annonciatrice de liberté et d’amour envers Dieu ne peut pas aller bien loin. Un islam n’exigeant pas une véritable « révolution culturelle » et éducative, qui reconnaîtrait les violences perpétrées par le passé à l’encontre de tant de peuples et qui invoquerait un virage de bonté vis-à-vis de son passé ne peut pas obtenir de fruits durables.
Lire la suite sur Aleteia