07.12.2015 - Suède : Eva Brunne, « évêquesse » lesbienne, a proposé de retirer les croix d’une église et d’y ajouter des symboles musulmans

[Note du Bonnet : Eva ! Evaaaaa ! On n'est pas des manouches tout de même ... tu vas la prendre, celle-là !!]

L’évêquesse protestante de Stockholm, Eva Brunne, a proposé à une église de son diocèse de retirer les croix et d’installer des panneaux indiquant la direction de la Mecque pour les fidèles musulmans. La première femme ouvertement lesbienne à être ordonnée évêque par l’Église de Suède en 2009, qui a notamment un jeune garçon avec son « épouse » prêtre Gunilla Linden, a lancé cette suggestion pour que les croyants des autres religions se sentent accueillis dans l’église.

Lors d’une conférence donnée à l’église de la mission des marins, dans les docks de Stockholm, elle a qualifié les invités musulmans d’« anges », encourageant le pasteur en place à les accueillir le mieux possible. C’est-à-dire en escamotant ce qui rappelle par trop l’identité chrétienne du lieu.
 

Pour Eva Brunne, l’« évêquesse » lesbienne, retirer les croix et ajouter des symboles musulmans est un signe d’accueil

Plus tard, sur son blog, Eva Brunne devait affirmer qu’un prêtre qui retire les croix de son église et la prépare à l’accueil de fidèles musulmans n’en est pas moins un bon défenseur de la foi. Pire : un refus montrerait une « avarice » condamnable à l’égard des croyants des autres religions. De toute façon, a-t-elle souligné, il existe bien des salles de prière interreligieuses dans les aéroports ou les hôpitaux.
 
Sa proposition a évidemment, et fort heureusement, provoqué de nombreuses réactions.
 
Le père Patrik Pettersson, également pasteur dans le diocèse, a rappelé qu’il était impossible de comparer une église consacrée à une quelconque salle de prière d’aéroport. « J’aurais pensé qu’un évêque soit capable de faire cette différence », a-t-il affirmé.
 

Les paroles de l’évêque provoquent de nombreuses réactions dans l’Église de Suède elle-même

Il a critiqué des paroles « irréfléchies théologiquement », et demandé ce que deviendraient les crucifix décrochés des murs ou les fonts baptismaux retirés des églises…
 
Le directeur de l’église a par ailleurs affirmé que l’évêque n’avait pas d’autorité sur cette église de mission, et que cette déclaration n’engageait donc qu’elle.

 

Lire la suite sur Reinformation.tv

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir