(26/11/2015) Il s’agit d’un revirement majeur de la part Premier ministre d’extrême-gauche. Alexis Tsipras, leader du parti Syriza, était connu pour ses positions radicalement pro-palestiniennes.
Le journal sioniste “Le Monde Juif” rappelle cette réalité :
Syriza est un parti farouchement antisioniste, il appelle explicitement à la fin de la coopération militaire entre la Grèce avec l’Israël, à l’abrogation de l’accord de libre-échange entre l’État juif et l’Union européenne ou à la levée du blocus de gaza.
L’ancien dirigeant de Syriza, Nikos Konstandopoulos, est l’avocat de plusieurs terroristes arabes arrêtés ces dernières années en Grèce. Sofía Sakoráfa, médaillée de bronze aux Championnats d’Europe de 1982, proche du Hamas, avait demandé la nationalité palestinienne pour représenter la Palestine aux Jeux Olympiques. Elle est à présent députée européenne.
Comme nous l’avons rapporté, Tsipras a largement renforcé la coopération militaire avec l’état israélien (lire ici). Le gouvernement grec a par ailleurs accepté de livrer le marché du médicament national à Israël (lire ici).
C’est dans ce contexte de capitulation globale auprès des créanciers internationaux comme d’Israël qu’Alexis Tsipras a encore franchi un pas dans l’alignement.
En visite en Israël, ce dernier a explicitement reconnu la ville de Jérusalem – prise par la force aux arabes – notamment chrétiens – comme la “capitale historique” d’Israël.
Sur cette photographie, on peut voir le mot laissé par le Premier ministre d’extrême-gauche grec sur le livre d’or de la présidence israélienne : “C’est un grand honneur d’être dans votre capitale historique de rencontrer votre excellence”.
Source : Breiz Atao