24.11.2015 - L'absurdité du rejet des hommes par les féministes

 

 

 

Pour honorer la Journée internationale des hommes, encore une fois, deux "érudits" se sont prononcés sur le sort privilégié des hommes de notre société, et j'ai nommé Isabelle Côté, candidate au doctorat à l'École de service social de l'UdM et Simon Lapierre, professeur à l'École de service social de l'Université d'Ottawa. 

 

 

 

 

Après la lecture de ce torchon profondément misandre et d’une irréalité relevant de la vision derrière des lunettes roses, je constate que ces gens et leurs semblables ne sont pas là pour faire l’apologie de l’égalité, mais bien pour détruire l’équilibre si fragile des fondements sociaux, de l'équitabilité asexuée et de la famille.

 

 

D’où leur vient cette certitude que les hommes sont privilégiés et qu’il est inutile de leur consacrer une journée de l’année axée sur la réflexion pour améliorer leur situation?  Sur quelle base peuvent se fonder ces deux prétentieux pour déclarer le plus candidement du monde que les hommes, sous-entendu ici hommes blancs et hétérosexuels, sont si privilégiés qu’il serait ridicule de croire qu’ils subissent des outrages dégradants et destructeurs?

 

 

« Nous ne nions pas que des hommes puissent rencontrer des difficultés, mais ils constituent néanmoins un groupe social privilégié. Ils continuent de dominer la majorité des sphères de pouvoir politiques, sociales et économiques et surtout, ne sont pas victimes de discrimination et de violence «parce qu'ils sont des hommes». Leur consacrer une journée spéciale pour célébrer leurs accomplissements constitue plutôt une insulte aux femmes et aux groupes marginalisés qui, contrairement aux hommes, doivent réellement lutter pour une société plus juste et égalitaire. »

 

 

Alors, puisqu’ils sont si privilégiés, comment se fait-il que lors d’une séparation (ou divorce), la garde complète des enfants soit automatiquement accordée à la mère (95% des cas)?  Pas d’égalité ici.  Comment se fait-il que lors de litige, les femmes peuvent impunément accuser des hommes de toutes sortes de crimes et que ces derniers soient systématiquement considérés comme criminellement coupables, sans aucune enquête digne de ce nom et sans procès? Pourtant, quand la mère se rend coupable de crimes odieux, non seulement elle n’est pas considérée comme responsable ou coupable, mais en plus, elle a l’immunité judiciaire!  Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est faux, j’ai un dossier d’horreurs qui prouve le contraire et je suis convaincue de n’être pas la seule personne à avoir été confrontée à ce genre de situation.

 

 

Si les hommes sont si privilégiés, comment se fait-il qu’il y ait autant de suicides masculins?  Et que faites-vous des hommes victimes de violences conjugales, violences physiques et verbales?  S’ils sont si privilégiés, pouvez-vous m’expliquer comment nous pouvons, en 2015, voir des hommes se faire littéralement plumer par les juges, se retrouver à la rue, sans aucune ressource d’aide psychologique, d’aide au logement, d’aide juridique?

 

Où sont-elles les ressources pour hommes?  Après beaucoup de recherche, j’en ai trouvé quelques-unes, autres que des ressources de suivi pour hommes violents.  Allez voir dans les CLSC, demandez s’il existe de l’aide pour ces hommes démunis, accusés à tort, juste parce qu’ils sont porteurs de pénis, arrêtés alors que ce sont eux les victimes de violence. 

 

Lire la suite sur Le blogue de Suzanne Cantin

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