Mardi 15 septembre, l’Élysée a fait savoir que François Hollande avait choisi le conseiller d’État Francis Delon pour présider la nouvelle Commission nationale – issue de la Loi Renseignement voulue par le tandem Valls/Cazeneuve – de « contrôle des techniques de renseignement » [1].
Ancien secrétaire général de la Défense nationale (2004-2014), Delon n’est pas seulement l’homme qui « a participé à la mise en place d’un vaste système d’espionnage pour la DGSE » comme le souligne Libération [2].
En 2009 et en 2011, il a également accepté de se joindre au « Sommet mondial antiterroriste » organisé par le Centre interdisciplinaire d’Herzliya, en Israël [3].
Organisée dans une antenne du Mossad co-fondée par Ronald Lauder (milliardaire américain, héritier des cosmétiques Estée Lauder, président du Congrès juif mondial et décoré de la Légion d’honneur par François Hollande), cette rencontre annuelle sur « l’antiterrorisme » réunit notamment – en présence du Premier ministre Benyamin Netanyahou – les faucons (politiques, militaires et intellectuels) de la droite israélo-américaine – dite « conservatrice » – qui en constitue le noyau dur [4].
Maître de cérémonie : Boaz Ganor, l’une des figures emblématiques de la connexion – remontant à la fin des années 70 – entre la mouvance ultra-sioniste, le néoconservatisme américain et les services secrets occidentaux [5].
Détail à souligner : le 24 septembre 2014, Panamza avait révélé la participation du magistrat antiterroriste français David Bénichou à la conférence d’Herzliya. Les deux vidéos qui illustraient son implication (l’une produite par les organisateurs, l’autre issue de la chaîne i24news) ont été occultées depuis la mise en ligne de l’article [6].
Source : Chaos contrôlé