06.11.2015 - Pour Poutine, le changement climatique est une supercherie

Levons notre chapeau au DailyCaller  : Le président russe Vladimir Poutine a dit penser que l’alarmisme climatique à l’Ouest est une supercherie conçue pour restreindre le développement industriel des pays comme la Russie.
      

Selon le New York Times  :

Alors que les médias occidentaux ont examiné le rôle de la hausse des températures et de la sécheresse dans le dossier des incendies de cette année en Amérique du Nord, les médias russes ne prêtent toujours aucune attention à un problème qui agite tant le monde.

Cette indifférence renvoie au doute largement répandu dans le public, que l’activité humaine puisse jouer un rôle important dans le réchauffement climatique, un ton donné par le président Vladimir Poutine, qui n’a fait que des promesses vagues et modérées de réductions des émissions avant le sommet sur le climat des Nations Unies en décembre à Paris.

Le point de vue officiel russe paraît n’avoir que peu changé depuis 2003, quand à une conférence internationale sur le climat, Poutine a dit que des températures plus chaudes signifient que les Russes « dépenseront moins en manteaux de fourrure », tandis que les « spécialistes de l'agriculture disent que notre production céréalière augmentera, et je remercie Dieu pour cela. »

Le président pense : « Il n'y a pas de réchauffement climatique, c’est une supercherie visant à restreindre le développement industriel de plusieurs pays, dont la Russie, » a dit Stanislav Belkovski, analyste politique et critique de Poutine. « C’est pourquoi ce sujet n’est pas d'actualité pour la majorité des médias de masse et la société russes en général. »

    ...

Le scepticisme de Poutine date du début des années 2000, à l’époque où son personnel « a fait un travail très, très approfondi, pour tenter de comprendre tous les aspects du débat sur le climat, » a déclaré Andreï Illarionov, principal conseiller économique de Poutine à l'époque et à présent chercheur principal au Cato Institute de Washington.

« Bien que le changement climatique existe, nous avons découvert qu’il est cyclique, et que le rôle humain est très limité, » a-t-il dit. « Il est devenu clair que le climat est un système complexe et que, jusqu'à présent, les preuves avancées pour la nécessité de « combattre » le réchauffement climatique sont plutôt infondées. »


Il est difficile de savoir quel impact aura le scepticisme évident de Poutine sur le rendez-vous climatique de Paris. La réunion aurait déjà pas mal d’ennuis, du fait que même nos dirigeants économiquement analphabètes semblent rechigner à l'idée d'emprunter de l'argent à la Chine, alors qu’ils peuvent juste proposer le principe selon lequel ils rembourseront la Chine sous la forme d'aide au développement climatique, puis rembourseront une deuxième fois le prêt de la Chine, avec intérêt.
 

Poutine a le mérite de n'avoir aucun scrupule à écarter d’un revers de main la ribambelle de politiciens occidentaux obsédés par le climat. Lors de la dernière conférence du G20 en Australie, quand on lui a demandé pourquoi il y avait une flotte de navires de guerre russes près de la limite des eaux territoriales australiennes, l'ambassade de Russie a répondu que les navires sont là pour chercher le « changement climatique ».
 

WUWT, Eric Worrall, 30 octobre 2015


Source : Alterinfo, traduction depuis WUWT

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