Depuis hier matin, plusieurs écoles du Québec et de l’Ontario ont été la cible d’alertes à la bombe.
À ce jour, aucun groupe n’a revendiqué ces alertes, mais le ministre de la Sécurité publique Pierre Moreau affirme que les menaces proviendraient d'un collectif disant agir contre les actions des syndiqués de l'éducation.
Selon le ministre, 61 établissements aurait été visée. Le ministre diffusera sous peu la liste des établissements.
Voici la carte des principaux établissements touchés par une évacuation ou une fermeture relative à ces appels.
L’appel à la bombe qui a paralysé 61 établissements scolaires du Québec est un geste «lâche», a dénoncé Phillipe Couillard.
«Inacceptable, condamnable, criminel, lâche. Le Code criminel prévoit des sanctions pour ça», a dénoncé le premier ministre, mardi, à l’entrée du caucus de son parti.
Cette «situation déplorable» a causé beaucoup d’inquiétude pour tous les parents, a-t-il déploré. «Les personnes responsables de cet acte-là, quelle que soit sa nature, doivent savoir qu’elles seront poursuivies. L’enquête sera rigoureuse», a-t-il tonné.
Le ministre de la Sécurité publique Pierre Moreau a mentionné en entrevue qu'un collectif serait derrière la vague. Les alertes et les messages de menace viseraient, en fait, les enseignants. «Ce "document" est en fait un "manifeste de revendication en opposition avec les enseignants et ce qui est enseigné dans les écoles"», a précisé M. Moreau.
Le document en question fait référence notamment à la première ministre ontarienne Kathleen Wynne en des termes méprisants et au conflit entre les enseignants québécois et le gouvernement du Québec, dans un français douteux.
Stéphane Gendron aurait mis la main sur une des missives signées par le collectif Sceptre rouge.
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