03.11.2015 - Israël et les États-Unis impliqués dans le crash de l'Airbus A 321 russe dans le Sinaï ?

Une opération militaire conjointe « Drapeau Bleu » est en cours dans l'espace aérien dans l'extrême sud d'Israël prés de la frontière avec l’Égypte. Elle a commencé le 18 octobre doit se terminer le 3 Novembre. Elle rassemble les Armées de l’Air israélienne, américaine, grecque et polonaise « contre un État ennemi fictif » et comprend de multiples exercices de vols aériens, tirs de missiles, tirs sur des avions « ennemis fictifs ». Prise de contrôle à distance, tir de missile causé par une « erreur » involontaire s'est-elle produite ? En attendant d'en savoir plus sur les causes du crash, Air France et Lufthansa ont décidé de ne plus survoler le Sinaï

Samedi 31 Octobre un avion charter russe (Airbus A 321) de la compagnie Metrojet (Kogalymavia) a décollé à 5h51 heure locale (4h51 à Paris) de Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge en direction de Saint-Pétersbourg. Le contact avec l'appareil a été perdu 23 minutes après son décollage, alors qu'il volait à une altitude de plus de 30.000 pieds (9144 mètres) et après que le capitaine de bord se fut plaint d'une défaillance technique des équipements de communication, selon un responsable de l'autorité de contrôle de l'espace aérien en Égypte.

Les débris de l'avion ont été retrouvés en terrain plat désertique dans le centre de la péninsule du Sinaï en Égypte. Il n'y a pas un seul survivant.

Les 224 occupants de l'avion charter russe, (217 passagers tous russes à l'exception de 3 ukrainiens et un biélorusse et 7 membres d'équipage) sont tous morts dans des circonstances qu'il reste encore à élucider mais l'avion s'est disloqué dans les airs selon les autorités russes.

Les experts semblent pencher pour une défaillance technique. L'EI très actif dans le Sinaï a revendiqué être à l'origine de la destruction de l'avion russe, une explication immédiatement écartée car les terroristes de l'EI n'ont pas l'armement nécessaire pour abattre un avion volant à cette altitude (9144 mètres).

Les premières constatations faites sur le site désertique où ont été retrouvés les débris de l 'avion ainsi que 130 dépouilles font penser à une défaillance technique, selon des sources sécuritaires. D'après le site internet Flightradar24, qui permet de suivre les vols en temps réel, l'avion a perdu 5000 pieds d'altitude avant de disparaître des écrans. L'appareil était âgé de 18 ans. Les boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées et vont pouvoir être analysées.

Pour l'instant les enquêteurs russes orientent leurs soupçons vers la compagnie MetroJet ainsi que vers le tour opérateur qui avait vendu le séjour aux touristes russes. Le Comité d'enquête, un organisme policier et judiciaire proche du Kremlin, a annoncé le lancement d'une enquête pénale à l'encontre de la compagnie, «pour prestation de services ne répondant pas aux exigences de sécurité». Des perquisitions ont été conduites au siège du transporteur aérien et du Tour opérateur, nommé «Brisco», tous deux contrôlés par la même personne, Viskhan Taboulaev. «Des documents liés à l'activité du transporteur, à l'exploitation et à l'équipement technique de l'avion ont été saisis» a déclaré le Comité d'enquête. Les agents responsables de la préparation du vol vont être entendus. Des échantillons de carburant ainsi que la documentation ont été prélevés à l'aéroport de Samara, dans le Sud de la Russie, sur lequel l'Airbus avait effectué un plein, la veille, avant de décoller en direction de Charm El-Cheikh, en Égypte.

L'appareil était enregistré en Irlande depuis le printemps 2015. Selon l'agence russe Sputnik l'équipage de l'Airbus A 321 s'était plusieurs fois adressée aux services techniques durant la semaine passée pour des problèmes de moteur récalcitrant au démarrage. Le régulateur russe du transport aérien, Rostransnadzor, a déclaré avoir identifié des violations liées à la sécurité lors d'un contrôle de routine de l'avion, problèmes auxquels la compagnie aurait néanmoins remédié depuis au moins mars 2014, selon ce même organisme.

La piste d'une défaillance technique semble donc privilégiée. Dans son dernier contact radio le capitaine de bord – un homme très expérimenté – a signalé une défaillance technique des systèmes de communication.

 

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