[Note du Bonnet : du calme, compatriotes, inutile de hurler à l'injustice. Cette déclaration est simplement destinée à rassurer cette nation du Vieux Continent qu'est l'Espagne sur d'éventuelles velléités d'indépendance unilatérale. Contrairement à ce que racontent les naïfs, nos maîtres ne sont pas stupides, loin s'en faut. Si l’UE affichait officiellement et ouvertement son plan de démantèlement des États en régions, quel État-nation consentirait-il encore à intégrer ou rester dans cet espace supranational ?
L'objectif est bel et bien de disloquer les nations historiques d'Europe : l'immigration-invasion organisée et la monnaie unique n'en sont-elles pas des preuves suffisantes ? Une Catalogne, une Flandre, une Lombardie, etc ne résisterait pas bien longtemps à l'une comme à l'autre, même débarrassées du boulet castillan, wallon, sicilien et nourries à la généreuse et plantureuse mamelle bruxelloise ...
Ce qui n'empêche d'ailleurs pas de songer à un modèle autonomiste qui fit ses preuves avant les ambitions absolutistes de pouvoirs centralisateurs : la féodalité, qui exalte l'identité, les racines et la fierté locales, puisqu'il n'est pas interdit d'évoquer autre chose que l'aspect purement économique, si ?
... On nous fait signe dans l'oreillette que nous venons de prononcer un mot interdit par la Sainte Caste protestante-progressiste du Québec. Au temps pour nous.]
La Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne, n’est pas classée par l’ONU parmi les territoires non autonomes qui peuvent invoquer le droit à l’autodétermination, a déclaré le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon dans un entretien publié samedi par quatre journaux espagnols.
« Un aspect positif de l’Espagne, c’est qu’il y a un respect de la diversité : la culture, les langues, les traditions », a affirmé M. Ban, au cours de cet entretien accordé à quatre quotidiens espagnols, selon la traduction publiée par le journal El Pais.
Interrogé sur la possibilité pour la région catalane de 7,5 millions d’habitants d’invoquer le droit à l’autodétermination, Ban Ki-moon a répondu : « L’Espagne est un pays indépendant et souverain qui inclut la région catalane et c’est ainsi qu’elle a été admise aux Nations unies et agit au sein de la communauté internationale ».
« Quand on parle d’autodétermination, certaines aires ont été reconnues par les Nations unies comme des territoires non autonomes. Mais la Catalogne ne fait pas partie de cette catégorie », a-t-il ajouté.
Les indépendantistes catalans — qui ont la majorité absolue au Parlement régional à Barcelone même s’ils n’ont réuni que 48 % des voix le 27 septembre — entendent adopter dans les jours qui viennent une résolution qui lancerait le processus pour mener leur région à l’indépendance en 2017.
M. Ban souhaite, de son côté, « une solution consensuelle » pour la Catalogne, « basée sur le dialogue et conforme à la tradition démocratique ».
« Je demande aux dirigeants et au peuple catalans de s’engager dans le dialogue », a-t-il insisté, moins de deux mois avant les élections législatives en Espagne.
Source : Le Devoir