10.10.2015 - COP21 : le climat va bien, merci pour lui !

Comment le GIEC a organisé un gigantesque transfert d’argent de tous les citoyens vers quelques bénéficiaires…

Par István E. Markó.


À l’aube de la Conférence internationale sur le climat de Paris (COP21), les déclarations alarmistes se succèdent à un rythme effréné, entretenu par la colossale machine de propagande de l’ONU. Rien ne nous est épargné, ni la sècheresse et les feux de forêts en Californie, ni le dernier ouragan traversant l’Asie. Tout événement météorologique pouvant inquiéter un tant soit peu le public est immédiatement relié au changement climatique anthropique.

Dans une récente interview sur La Première (RTBF), le vice-président du GIEC (Groupe Intergouvernemental pour l’Étude du Climat), le Professeur Jean-Pascal van Ypersele, n’a pas hésité à nous promettre l’apocalypse finale : des sécheresses et des pluies extrêmement intenses, des récoltes de céréales en chute libre, une montée catastrophique du niveau des océans… et de blâmer le CO2 produit par l’homme. Et d’exiger que l’on arrive à une décarbonisation totale de notre société d’ici 2100 ! Sinon, la température de la Terre augmentera de plus de 2°C, niveau au-delà duquel une fin atroce nous attend.

 

Le vice-président du GIEC semble ignorer (?) que cette limite de +2°C dans l’élévation de la température moyenne de notre planète ne repose sur aucune preuve scientifique. Ce chiffre a été lancé par des climatologues allemands dirigés par le Pr Schellnhuber, directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research, sous la pression d’Angela Merkel. Plus tard, le Pr. Schellnhuber déclarera : « Cette limite de +2° n’a rien de magique ; c’est seulement un but politique. Le monde ne disparaîtra pas immédiatement, même en cas de réchauffement plus puissant ».
Cette déclaration n’émeut pas notre vice-président qui poursuit : « Si on continue le train de développement actuel sans rien modifier, nous arriverons probablement à +4 ou + 5° de plus et ce sera catastrophique pour bien des populations ». De nouveau, il semble ignorer (?) que de nombreuses publications scientifiques récentes revoient à la baisse l’impact du réchauffement dû au doublement de la quantité de CO2 atmosphérique. Le Pr Jean Jouzel, également vice-président du GIEC, affirmait récemment que le réchauffement observé de la Terre était de l’ordre de 0,01°C par an ! D’ici 2100, la Terre verrait sa température augmenter de 0,85°C si rien ne changeait. On est loin, très loin, des +2°C politiques et des +4 à +5°C extravagants issus des modélisations les plus folles. La non-fiabilité des modèles climatiques a été clairement dénoncée par Hans von Storch, l’un des plus éminents climatologues allemands, qui n’hésite pas à déclarer : « Les modèles climatiques sont faux à plus de 98% ! » Et pourtant, ce sont les résultats erronés de ces modèles non fiables qui servent de base de travail aux décideurs politiques.

 

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