05.10.2015 - Nouvelle alliance nationale autochtone visant les pipelines de sables bitumineux

Des chefs de Premières Nations du Québec, de l’Ontario et du Manitoba ont visité hier la 47e assemblée annuelle de l’Union des chefs indiens de la C.-B. (UBCIC) en vue de préparer le terrain à une alliance nationale autochtone pour faire face aux pipelines de sables bitumineux, dont le projet Énergie Est de TransCanada.

Les chefs de l’UBCIC ont adopté une résolution en appui aux Premières Nations comme les Mohawk de Kanesatake qui cherchent à protéger leurs terres, leurs plans d’eau et les générations futures contre les dangers du pipeline Énergie Est de TransCanada.

L’idée de former une nouvelle alliance politique entre Premières Nations survient au moment où le devenir des pipelines est à l’avant-scène médiatique, les partis politiques se disputent sur cet enjeu et la candidate favorite à l’investiture du Parti démocrate américain, Hillary Clinton, annonçait récemment qu’elle n’appuierait pas le projet de pipeline des sables bitumineux Keystone XL de TransCanada.

« Les Mohawks de Kanesatake se sont inspirés des efforts des Premières Nations de l’Ouest, comme l’Alliance Yinka Dene (YDA) qui a élevé un mur d’opposition en réponse à la menace que représente le pipeline des sables bitumineux Northern Gateway d’Enbridge », explique Serge Simon, Grand Chef du Conseil Mohawk de Kanesatake.

« Nous cherchons maintenant à étendre ce mur d’opposition jusque dans l’est du pays pour stopper le pipeline de sables bitumineux Énergie Est de TransCanada. »

Les Premières Nations de l’Ouest, incluant des membres de l’Alliance Yinka Dene (YDA),  débutent d’ailleurs aujourd’hui leur combat juridique à la Cour fédérale d’appel à Vancouver contre le projet Northern Gateway.

 

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