Le Pentagone n’a jamais pris pour cible aucun des camps d’entraînement de l’État Islamique : pourquoi?
Le Pentagone n’a jamais mené de frappes aériennes contre un certain nombre de camps d’entraînement de Daesh (l’État Islamique) estimé à plus d’une soixantaine et qui fournissent chaque mois des milliers de combattants au groupe terroriste, selon des responsables des renseignements et de la Défense.
Ces camps sont répartis à travers toutes les zones contrôlées par Daesh (État Islamique) d’Irak et de Syrie et seraient hors des limites de la campagne de bombardements impartie à la coalition internationale dirigée par les États-Unis, à cause de préoccupations au sujet d’éventuels dommages collatéraux, affirment les responsables habitués à planifier et à procéder à l’exécution des campagnes de bombardements, depuis plus d’un an.
En outre, les camps de Daesh (l’État Islamique) connaissent un tel succès que les dirigeants de Daesh envisagent d’étendre cette répartition des camps d’entraînement en Libye et au Yémen. Ces deux États, en effet, sont devenus des secteurs totalement ingouvernables au cours de ces dernières années.
Cet échec programmé dans le ciblage des camps d’entraînement par des frappes aériennes des États-Unis et de leurs alliés soulève bien des questions, parmi les cercles autorisés des renseignements militaires et de la défense, quant à l’engagement pris par le Président Barack Obama et ses principaux adjoints, dans le cadre de la stratégie actuelle de lutte contre Daesh, destinée à « dégrader et finalement anéantir ce groupe terroriste ».
« Si nous connaissons la localisation de ces camps et le Président veut réellement détruire Daesh, pourquoi donc ces camps continuent-ils de fonctionner encore? » demande, interloqué, un responsable assez critique envers la ligne politique suivie.
Lire la suite sur JForum
Commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.